Et si l'on parlait un peu de CINEMA...?

Un grand film, bien mieux que "Les Granges brûlées" qui suivront.

Ah oui, un beau film touchant. Vu sur Wikipedia :

Tournage

Le pont-levis de Cheuge.

Le tournage a lieu du 26 mai au 27 juillet 1971, à Cheuge en Côte-d'Or, à la ferme Boussageon située près du pont-levis qui enjambe le canal entre Champagne et Bourgogne, ainsi qu'à Gray en Haute-Saône et à Dole dans le Jura.

J'ai pour ma part toujours préféré Les Granges brûlées tourné dans Pontarlier enneigé. Typiquement le film ou le décor marque bien davantage que l'histoire.

Et on se rapproche encore plus proche de chez toi !  En juillet je suis passé par Besancon et Pontarlier pour me rendre à Gstaad voir le tournoi. Ca me plait de découvrir ces villes et départements que je connais pas.  En 2019 ou 2020 je m'étais arrêté à Dôle, ville de HFT.   Faudrait que j'aille en forêt de Chaux pour prolonger ça.

J'avoue que l'idée de faire un saut dans des lieux où il y a eu un tournage marquant, c'est intéressant.

C'est vrai que la région du Doubs est très jolie, mais pas toujours aisément accessible en raison de l'absence d'autoroute qui s'arrête à Besançon. Le segment Besançon-Pontarlier ou Besançon-Morteau sont les pires. Car aussi très frequentés par les Frontaliers.

Le tronçon Dole Pontarlier est très long aussi. Mais j'aime particulièrement Pontarlier où je vais parfois faire des courses. Et on y mange très bien autour du lac Saint Point et du Château de Joux. Je suppose que pour te rendre à Gstaad, tu es passé par Vallorbe Lausanne ?

Laurent78 a écrit:

J'avoue que l'idée de faire un saut dans des lieux où il y a eu un tournage marquant, c'est intéressant.

Et si tu regardes bien, peut être verras tu pas loin soit Pierre, soit moi, ou tous les deux en promenade aux alentours de chez nous prêts à répondre OK à tout casting sauvage.

thierry a écrit:

C'est vrai que la région du Doubs est très jolie, mais pas toujours aisément accessible en raison de l'absence d'autoroute qui s'arrête à Besançon. Le segment Besançon-Pontarlier ou Besançon-Morteau sont les pires. Car aussi très frequentés par les Frontaliers.

Le tronçon Dole Pontarlier est très long aussi. Mais j'aime particulièrement Pontarlier où je vais parfois faire des courses. Et on y mange très bien autour du lac Saint Point et du Château de Joux. Je suppose que pour te rendre à Gstaad, tu es passé par Vallorbe Lausanne ?

Oui j'ai donc pris ces routes là en juillet dernier avec mon nouveau van ( pas tout jeune mais ça fait l'affaire ).

Je le découvre en direct sur M6. J'aime bien les biopics même s'il y a une bonne part de subjectivité dans ce qu'on choisit de mettre en avant ou d'edulcorer

Même si on ne connaît pas Queen, le film est réussi. Intéressant surtout est d'avoir reconstitué le live aid 1:1. Tout le monde attend maintenant le tome 2 avec l'enterrement 1:1 de F Mercury

thierry a écrit:

Même si on ne connaît pas Queen, le film est réussi. Intéressant surtout est d'avoir reconstitué le live aid 1:1. Tout le monde attend maintenant le tome 2 avec l'enterrement 1:1 de F Mercury

J'ai regardé sa biographie Wikipedia, le Live Aid est en 1985 et il se sait malade en 1986-1987. Mais dans le film, je crois qu'il avoue sa maladie aux autres membres du groupe AVANT le Live Aid. Sans doute un choix pour l'émotion du film qui n'est pas vraiment la réalité.

Je ne connaissais pas ses racines/cultures iranienne/indienne. Je remarque que ses parents ont vécu très vieux, plus de 94 ans chacun. Je ne savais pas non plus que lui et ses producteurs de CBS avaient une ambiiton immense pour ses albums solos, voulant même être un énorme vendeur à la Mickael Jackson. Hélas - ou heureusement - ce ne fût pas du tout le cas.

Laurent78 a écrit:

Hélas - ou heureusement - ce ne fût pas du tout le cas.

Je prends l'option heureusement.

Elle a pris de la bouteille Baby.

Vraiment pas terrible que ces "Plus belles" années:

Inspiré par "nous nous sommes tant aimés" mais aussi "nos plus belles années/the way we were" qui nous refait une re-relecture des amis unis pour la vie... C'est très court de raconter 40 ans d'une vie en 120 minutes. Surtout avec une première partie baclée et bavarde pour finir pour un condensé d'émotion et de twist sur la dernière partie.

C'est l'occasion d'aller dénicher sur le net "Nos meilleures années", film italien un cran bien en dessus de "nos plus belles années" qui date du début des années 2000 mais qui raconte en 2 films de 3 heures (presque 6 heures au total), l'histoire de 2 frères, des années 60 aux années 80, traversant les pages les plus sombres de l'histoire italienne récente:

"Une famille italienne" particulièrement émouvant quand, vers la fin si j'ai bonne mémoire, le film évoque les années de plomb.

L'histoire court de 1966 à 2003, les protagonistes étant indirectement liés avec les BR.

Intéressant car ne tombe jamais dans le pathos. Je l'avais vu à sa sortie et viens de le regarder. Bien vieillit et le 6 heures passent à vitesse grand V. Les Italiens savent toujours y faire.

Le genre de film qui donne vraiment envie de retourner au ciné !



A déguster avec un petit jambon beurre...

C'est plus qu'osé

J'ai regardé cette semaine sur ARTE la version director's cut de AMADEUS... Je l'avais vu comme bon nombre de personnes à sa sortie mais ne l'ai plus revu depuis. Très très agréable à redécouvrir aujourd'hui. Dommage que ARTE ait tronqué les 6 minutes du générique final. Voir ci-dessous l'intéressante histoire du film.

https://www.rts.ch/info/culture/cinema/11594681-amadeus-de-milos-forman-le-film-aux-quarante-recompenses.html

J'ai vu au théâtre la pièce jouée par Polanski et François Périer (au Marigny en 1980 ?). Je m'y suis ennuyé à mourir. Il y manquait tout ce que le film apportera quelques années après et surtout la folie d'un jeune génie tourmenté par les désirs, envies et besoins d'un "adulescent" comme on dit maintenant.
Mais comme pour HAIR, Foreman a quand même bien revisité la pièce de théâtre.

Décidément Arte fait très fort.

Super soirée avec la diffusion des Kinder de la Bahnhof zoo et des deux excellents reportage sur l'histoire du film mais surtout sur le contexte de Berlin ouest dans les années 70.

Si le film a été un véritable électrochoc, le regarder de façon brut, sans mise en garde et présentation du contexte, tendrait à considérer l'œuvre comme du voyeurisme. Arte aurait dû le diffuser après le reportage. Et surtout cette fascination qui en est ressorti. Je n'ai pas vu le film au cinéma à la sortie, mais jai lu le livre et vu la VHS dans les années 80. Qui a généré cette image froide, sombre, bleu froid, synthétique de Berlin. J'ai eu la chance de m'y rendre avant la chute du mur et nous étions fasciné par cette zoo station, ces voies qui s'arrêtaient face à un trou noir.

Intéressant aussi de voir c'est qu'est devenue Christiane F. une sorte de diva dépossédée de sa vie, condamné à répondre aux journalistes si elle est clean ou si elle a replongé.

Je garderai surtout l'apparition de Bowie avec sa chanson "Station to Station"


Et une b.o. incroyable avec des chansons issues de sa Trilogie Berlinoise, à mon avis son apogée.

Cesar 2023: à nouveau, totale absence d'un film populaire ou d'un artiste associé à un film populaire. Les Césars des subventionnés. Qui à envie de sortir un soir de pluie puis de payer 15€ pour voir une de ces daubes ou un de ces pistonnés? Quand je vois que Juliette Binoche (l'actrice la plus surévalué à égalité avec Marion Cotillard) nomination, je me dis qu'il n'y a plus rien à sauver dans le cinéma français.


Dans ce contexte, étonnant qu'un condamné notoire pour l'utilisation de stupéfiant ait obtenu le César du meilleur acteur. On veut jouer les grands moralisateurs en effaçant tous les prédateurs, mais les amoureux des lignes blanches, on ferme les yeux...

Quand au multi récompensé Dominique Moll, je n'ai pas été marqué par son film. On nous dit au début que l'énigme ne sera pas résolu, nous contraignant à nous focaliser sur les personnages et le message victimisant des femmes. On regarde n'importe quel vieil épisode de Derrick, l'analyse sociale de la société y sera nettement mieux décrit que les propos de Moll qui ne font que écarter des portes déjà largement ouvertes.

Regrette sincèrement que le film sur Simone Veil avec l'incroyable prestation d'Elsa Zilberstein ait été snobée des récompenses prestigieuses. Ma seule satisfaction, rien pour Binoche.

Je suis peu cinéphile et parfois je rattrape mon retard de gros noms de films ( j'ai pas dit des grands films ) dans l'avion, pour passer le temps.

Je trouve que généralement, les acteurs/actrices ont le discours le plus ennuyeux et plan-plan qui soit. Ceux qui réalisent les films sont souvent plus intéressants, ils doivent gérer tellement de choses qu'on apprend toujours quelque chose quand on les écoute. C'est peut-être pareil en musique, ceux qui écrivent des chansons apportent plus en interview que ceux qui sont juste interprètes.

Pour les films français, je les vois avec un grand décalage à la TV. J'ai revu "les Choristes" il y a peu, et cette histoire me touche toujours. Je ne sais pas s'il avait été primé ou pas à sa sortie. Même les "Petits mouchoirs" avec Cluzet, Cotillard, Dujardin, Lellouche etc ... me plait toujours.

Dans les comédies et les policiers, il y a des films français réussis à mon sens. J'avais trouvé LA FRENCH de 2014 intéressant :



Mais bon, il va falloir du temps pour que je vois par hasard les films des Cesar 2023

Laurent78 a écrit:

Mais bon, il va falloir du temps pour que je vois par hasard les films des Cesar 2023

Tu peux t'en passer ... mais ne rate pas le dernier Spieberg que j'ai vu récemment dans un cinéma d'Aix les Bains où il y avait foule ..... de fauteuils vides, les spectateurs préférant aller voir "Alibi.com 2".

Pas du tout été convaincu par la nuit du 12... Un format déjà connu avec des messages autour de la victimisation de la femme. Dominique Moll déconstruit le polar depuis ses débuts et tout le monde trouve génial. Regarder un vieil épisode de Derrick (merci les sites pirates qui contournent la censure de France Télévision) apporte plus qu'une moll expérimentation.

J'attends vivement que The Fablemans passe dans le ciné de mon village. Sinon j'ai vu Asterix: quel gâchis, tout était réuni pour faire un film sympa... mais voilà que Canet est arrivé...

La French, j'avais aussi bien aimé. Mais Dujardin n'a vraiment pas l'étoffe. Le Canet de la French.