Commentaires sur "Le désespoir des singes"

C'est un très joli quartier qu'on appelait au 19ème siècle la "Nouvelle Athènes" car s'y étaient installés nombre d'artistes, comme le comédien Talma ou le peintre Gustave Moreau. Ce qui explique les nombreuses "Folies" (magnifiques villas).
C'est un quartier très bourgeois ce qui explique l'absence de commerces. Les habitants de ces beaux immeubles Hausmaniens avaient une domesticité suffisante pour que les "commissions" puissent être effectuées dans les quartiers plus populeux des environs (Pigalle par exemple).
Telle n'était pas le train de vie de Françoise, de sa soeur et de sa mère. Beaucoup de grands appartement du siècle Hausmann avaient été partagés en nombreux petits appartements plus faciles à louer et c'est pourquoi, dès lors, on a trouvé dans ce quartier beaucoup d'employés, en particulier vendeurs dans les grands magasins très proches.
Je n'ai pas la science infuse mais j'ai travaillé 12 ans à 200 mètres de la rue d'Aumale et j'ai fait un dimanche la visite du quartier (Saint Georges) avec un guide de la ville de Paris. Je n'avais pas osé lui poser la question sur ce qu'il savait de Françoise Hardy dans ce quartier.
Jamtland, le jour où tu viens à Paris, je veux bien t'accompagner dans ce quartier, et on emmènera avec nous Pierre, Romain et Anne et pourquoi pas Michel Amalric mais lui il doit bien connaître le coin.

A mon avis une famille comme celle de FH ne pourrait plus se permettre de louer un apt dans cette rue aujourd'hui.
Pour y etre passé il y a peu de temps c'est une rue qui doit couter assez cher , tous les immeubles ont été ravalés.

Tu as raison Romain, c'est redevenu un quartier où se retrouvent les artistes. Et la rue de Povence de M. Dutronc s'est spécialisée dans les bureaux d'agences d'assurance et de banques.
La Chaussée d'Antin n'est plus non plus ce qu'elle était.
Et la rue Corvisard : encore plus de brouillard qu'à l'époque du duo.

Bof la rue Corvisart c'est pas un quartier qui me brancherait de toute façon.

j'aimais bien le quartier Saint Lazare,mais cela a beaucoup changé.
d'après ce que je vois.
Moi Paris ,il faut qu'il est des fleurs ,et que ça ne pues pas.Et l'odeur des grandes pu moyenne ville, maintenant,c'est berkkkkkk.

Mais Paris a des fleurs : Anne, Pierre, Romain, Michel et, le bouquet, moi.
Et certainement d'autres du forum que nous ne connaissons pas physiquement.

Quand vous en serez à la rue Hallé, je vous raconterai mes interminables stations de fan transis devant le n°13 !

Laurent ,t'es sur que tu ne t'es pas trompé de numéro. .
Allez racontes

Ah, c'était toi Laurent, les joues bleues et le nez rouge avec le glaçon au bout, moi c'était l'autre, de l'autre côté de la rue , à côté du marchand des Beaux Arts, on aurait du échanger notre "transisme".....en tous cas tel un Claude merlan battu, je n'ai pu balbutier autre chose que : vrrrrgzzzzzz en la voyant et je ne crois pas avoir marqué sa mémoire,dommage...........

j'arrive en retard pour dire que j'ai beaucoup aimé le livre de Françoise ! j'ai appris beaucoup de choses sur elle, je l'admire encore plus ! et j'ai réécouté certaines chansons en connaissance de cause... j'ai regretté de fermer le livre, j'aurais aimé lire encore et encore ! c'est une grande dame, maso certes, mais qui continue à me plaire ! je suis fan, persiste et signe !

Claude Vanadium, nous en sommes tous là, on persiste et on signe.
Râvi de voir qu'avec "Invité" nous pratiquons allègrement certaines langues vivantes si riches en onomatopées !
Des "amis" l'ont aperçue ce WE au salon du Livre mais apparemment il n'y avait pas de séance de dédicaces prévue.
Dites moi, pour entendre parler de Mademoiselle H il faut s'abonner à "Lecture pour tous" maintenant ?
Les Hardy-Dutronc, la sainte trinité de la culture française : le père au cinéma, la mère (l'amère) à la littérature et le saint d'esprit à la chanson.
Pour peu que Thomas nous épouse un petit rat ou une peintre, ce sera complet !

CLAUDE a écrit:

...Les Hardy-Dutronc, la sainte trinité de la culture française : le père au cinéma.....

Ah bon ?

Il a décroché un rôle couché au fond de son lit, sans crack-boum-huuuuue, dans un remake-come-back de son dernier copain has-been,
j'ai nommé Jean-Marie, l'ex-fan des 60's for ever ?

lol & mdr

Je viens d'en lire quelques dizaines de pages.
Cela donne l'impression d'une personne assez antipathique, pensant uniquement a elle.
Pas étonnant que son univers artistique soit d'une extrême pauvreté (ici, les forumeurs sont presque tous des hommes et sans un physique plutôt agréable couplé a une epoque culturellement séduisante, la magie fonctionnerait beaucoup moins).
Tout est amplifié, une enfance que des milliards d'enfants auraient voulu (une camarade de classe avait une plus belle robe, des pâtisseries où l'on entrait pas toujours, c'est du Dickens une méchante grand-mère, une petite soeur pas gentille puis une mère envahissante... ). Il y a une absence totale d'humanité, seules comptent les histoires de coeur, le reste, les autres étant considérés comme des obstacles.
Cela traduit bien une sorte de mal occidental où un questionnement permanent mais vain laisse derrière soi rien, quasiment aucune descendance, transmission. Les arbres doivent rire lorsqu'ils la voient.

alosbert a écrit:

Cela donne l'impression d'une personne ........  pensant uniquement a elle.

En même temps c'est une autobiographie, difficile de penser à quelqu'un d'autre.
Dans le même genre tu as les "mémoires" où le rédacteur a la place centrale et pense uniquement à lui.

Bien entendu qu'elle est le principal sujet du livre.
On sent juste qu'elle ne s'intéresse qu'a elle, a ses états d'âmes (c'est pas Manset ou Darwin). Cela se ressent dans ses chansons.

alosbert a écrit:

On sent juste qu'elle ne s'intéresse qu'a elle, a ses états d'âmes.

Je pense que c'est ce qui a fait le succès du livre comme de ses chansons.

Et bien c'est bien la plus mauvaise critique du livre depuis sa parution, merci alosbert, on voit que tu es un vrai fan!!!!!!!

Et je me suis retenu
Je peux pas être un fan ou un collectionneur, tout apprécier en bloc.
C'est souvent mieux de pas trop en savoir, qu'il reste un peu de pudeur, de zones d'ombre, une sorte de flou, mais c'est plus l'époque, chaque cm2 doit être observé au microscope électronique.

Mais moi aussi je suis toujours très critique à l'égard de FH, mais je ne vois pas comment on peut l'accuser d'être nombriliste alors qu'elle écrit un livre sur elle même et qu'elle ne parle dans ses chansons que de ce qu'elle vit. D'autant qu'on sait qu'elle ne s'aime pas trop.
Tu lui reprocherais donc de perdre de son aura parce qu'elle se livre en partie, mais sans détours ? Est ce que tu apprécierais moins un tour de cartes parce que tu en connais le truc ? Pa sûr.

L'histoire du choix de la couverture.


https://youtu.be/rJfhPcVuCHU