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Mercredi 30 mai 2012
Ces chansons qui nous ressemblent : collection en 4 volets en première partie de soirée sur France 3.
Prochainement à 20h35 sur France 3, Ces chansons qui nous ressemblent. Une collection événement en 4 épisodes, diffusée cet été.
France 3 propose une nouvelle collection de documentaires musicaux, autour de quatre grands thèmes : l’amour, le voyage, l’air du temps et l’humour. Cette collection est réalisée telle une fiction qui met en scène les plus belles chansons du répertoire français à travers le temps. Nombreux extraits musicaux, saynètes de fiction, et témoignages inédits de plus de 20 artistes venus nous parler des chansons qu’ils ont écrites, interprétées, ou qui les ont touchés eux aussi :
SALVATORE ADAMO,
ANAÏS,
HUGUES AUFRAY,
BORIS BERGMAN,
BRIGITTE,
ALAIN CHAMFORT,
CHRISTOPHE,
JULIEN CLERC,
ANNIE CORDY,
VINCENT DELERM,
MICHEL DELPECH,
MICHEL FUGAIN,
JULIETTE GRECO,
FRANÇOISE HARDY,
MICHEL JONASZ,
MAXIME LE FORESTIER,
CLAUDE LEMESLE,
CHARLEY MAROUANI,
CHRISTIAN OLIVIER (des Têtes Raides),
DICK RIVERS,
OLIVIA RUIZ,
JEAN SARRUS (des Charlots),
ALAIN SOUCHON
et DIDIER WAMPAS.
Une série qui nous rappellera les moments oubliés, les ambiances du passé, beaucoup de beaux souvenirs et d’émotions partagées.
1er volet : Hymne à l’amour
Quel sujet est plus présent dans la chanson que l’amour ?
« J’écoute uniquement les chansons parce qu’elles disent la vérité. Plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D’ailleurs, elles ne sont pas bêtes. Qu’est-ce qu’elles disent : “Ne me quitte pas !”, “Ton absence a brisé ma vie”, ou “Je suis une maison vide sans toi”. Les chansons disent la vérité sur les sentiments, sur l’amour, en mettant l’accent sur la dimension mélodramatique. Elles expriment des choses essentielles avec des mots simples. C’est pourquoi elles me touchent tant », dit un personnage de Truffaut. Et c’est bien l’une des raisons principales pour lesquelles nous aimons tant les chansons : elles donnent des mots à nos sentiments quand nous ne savons pas forcément les exprimer, elles accompagnent nos émotions, elles font écho au bonheur et au chagrin que l’amour nous fait vivre. Elles déclinent les différentes étapes de l’histoire d’un amour, de sa naissance à sa fin ou son recommencement, de la rencontre au temps des souvenirs, en passant par les déclarations, les premiers rendez-vous, les premiers émois, les serments et les ruptures.
2ème volet : Partir
Ce second documentaire s’attache aux chansons qui parlent du départ, du voyage, du pays, et de l’ailleurs. À partir des années 50, les vacanciers sont de plus en plus nombreux à emprunter la « route nationale 7 » chantée par Trénet en 1959, qui les conduit vers le midi de la France, son soleil et ses plages. Les chansons se sont largement fait l’écho de cet appel du sud et de ses stations balnéaires. Par dérision, on a voulu célébrer aussi le « clair de lune à Maubeuge » et le « doux soleil de Tourcoing » ; mais certains chanteurs, attachés à leur région, ont chanté tout à fait sérieusement les charmes du nord et, au-delà de la frontière, ceux du « plat pays ». Beaucoup de chansons ont eu l’ambition de témoigner de l’attachement des français pour leur région, leur ville ou leur pays tout entier — pays natal ou pays d’adoption. Pour ceux qui, justement, « sont loin de chez eux », la chanson a toujours été un moyen privilégié d’exprimer leur mal du pays, leur nostalgie ; tout comme elle a été l’expression de ceux qui rêvent de prendre la route, de répondre à l’appel du grand large et de partir découvrir le monde.
3ème volet : Foule sentimentale
La chanson a l’art de fixer l’air du temps : elle s’empare de notre vie de tous les jours, avec ses décors, ses routines, ses corvées, ses plaisirs, mais aussi ses problèmes et ses rêves. Ce troisième documentaire s’attache aux chansons qui ont brossé une chronique de notre quotidien et de ses mutations depuis les années 50 : le développement des villes et des banlieues, la société de consommation, les loisirs, la nouvelle organisation du travail, la crise et le chômage, les transformations des mœurs (l’émancipation des femmes, la reconnaissance de l’homosexualité, l’immigration et le métissage…). En racontant les petits et les grands moments de notre vie sociale, la chanson se fait ainsi l’écho de la sensibilité collective — celle de la « foule sentimentale » chantée par Alain Souchon.
4ème volet : Faut rigoler
La chanson a toujours célébré la joie de vivre : chansons à boire, chansons paillardes, refrains joyeux et légers sont autant de traditions très anciennes — elles ne remontent peut-être pas à « nos ancêtres les Gaulois », comme le chante Henri Salvador dans Faut rigoler, mais elles sont attestées dès le Moyen Âge et la Renaissance. Même si cette dimension festive reste présente aujourd’hui, la chanson française a plutôt évolué, depuis les années 50, vers un humour plus sophistiqué, plus raffiné, et volontiers décalé : cultivant un humour à la fois fantaisiste et frondeur, d’abord marginal, et incarné par las zazous dans les années 40, elle s’est orientée avec décontraction du côté de la satire, de l’insolence, de la provocation, de l’irrévérence, de la parodie, du jeu avec les mots, voire de l’absurde