Françoise en Allemagne

PG7517 a écrit:

Françoise s'y connait particulièrement bien en grands Bordeaux...sa préférence va au château Ausone St-Emilion "1er grand cru classé"...(Délicieux en effet, mais il coûte un oeil...)...enfin, ça , c'était avant qu'elle découvre les crus chiliens !!!!

Tu as tout à fait raison, PG7517, Françoise comme elle l'a dit souvent, aime les grands Bordeaux et sa préférence va au Chateau Ausone St-Emilion, mais elle aime aussi le Chateau Pauillac Lynch-Bages (référence : un article paru dans Elle intitulé Côté cave)

Par contre, désolé, Prune, le champagne étant un vin aérien, n'est absolument pas fait pour elle (dixit le même article) !

genevieve g a écrit:

bon maintenant ,tous ceux qui veulent faire un cadeau à Françoise, savent quoi lui envoyer.
Pour diversifier ses goûts ,chacun envoie une bouteille de sa région préférée.

Pour moi, ce sera une bouteille de BENEDICTINE, qu'elle appréciait durant ses soirées passées avec Gainsbourg (source = émission Il était une fois Françoise Hardy... présentée par Julien Lepers).

Cà lui rappellera aussi son grand-père, un des fondateurs de la société BENEDICTINE pour laquelle j'ai travaillé pendant 26 ans.

Jmolo.
Tu nous avez cachés ça!
J'espéres que tu n'es pas tombé dans les futs du grand-pére!

genevieve g a écrit:

Jmolo,
Tu nous avais caché ça !
J'espère que tu n'es pas tombé dans les fûts du grand-pére !

Geneviève, si tu veux avoir tous les détails de cet incroyable hasard, tu peux les lire dans la rubrique :

Racontez vos rencontres personnelles avec la STAR !

dans le chapitre Françoise Hardy : Superstar et Ermite.

A priori, pour plaire à Françoise, vous êtes en retard d'au moins une mode...

Désormais, il faut s'y connaître en vins chiliens !

Qui a des tuyaux ?

nouvelle d´Allemagne Charts World of music www.wom.de
"Parenthèses " place 50

oui, bien sûr.et un titre qui pourrait marcher ici :"des lendemains qui chantent". Bioley a une certaine notoriété en Allemagne . mais hélas je ne suis pas leur impressario.

Françoise est très appréciée en Allemagne!

ca grimpe....charts place 26( wom)

que du bonheur, de très bonnes nouvelles pour notr FH

Oui, cela fait toujours plaisir de savoir que Françoise Hardy reste connue et appréciée bien au-delà de la France !

vanniot a écrit:

ca grimpe....charts place 26( wom)

Merci Vanniot, c'est formidable!!

Pour ceux qui parlent allemand ou sont en allemagne, lien vers un article sur Françoise et "Parenthèses" dans le " Kölner stadt Anzeiger" :

http://www.ksta.de/html/artikel/1174922329690.shtml

Merci PG!

PG7517 a écrit:

Pour ceux qui parlent allemand ou sont en allemagne, lien vers un article sur Françoise et "Parenthèses" dans le " Kölner stadt Anzeiger" :

http://www.ksta.de/html/artikel/1174922329690.shtml

En attendant les corrections de Thierry (j'ai zappé un passage entier où je ne comprenais rien) voici une traduction sujette à caution... Quand je ne comprenais pas très bien, j'ai inventé une pirouette de traducteur! Au moins je suis franc.... à défaut d'être exact.

C'est peut-être le grand problème de Françoise Hardy : être estimée comme quelque chose qui n'est déjà plus elle depuis longtemps ou qui n'a peut-être jamais non plus été elle. Dans les années 60, la parisienne avec ses chansons pop a défini une nouvelle image de la femme dans le monde de la musique. Tandis qu'avec Brigitte Bardot et d'autres idoles françaises cette époque étaient marquée par des courbes rondes dominées par le rose Vichy des tissus, Hardy regardait le monde avec de grands yeux tristes qui semblaient en savoir plus que tous les autres.

Hardy a écrit la grande partie de ses chansons elle-même et malgré ses aspects mélancoliques, elle était le rêve de chaque étudiant européen qui trouvaient les filles du Groupe de Phil Spector tout aussi ennuyeuses que les Beatles. Bob Dylan lui a écrit des poèmes, Serge Gainsbourg lui a composé des chefs-d'œuvre comme "comment te dire adieu". Elle était l’allégorie fragile de la mélancolie sensible du mouvement pop, la femme de rêve intellectuelle de la chanson des sixties.

Françoise fit plus tard tout ce qui lui était possible pour se dissocier de cette image. La musique de l'époque a été le terreau de nouveaux chanteurs, comme celui de son confrère Jacques Dutronc. Elle a abandonné les Hits réussis des années 60 en orientant sa musique vers des univers de plus en plus fragiles à partir du début des années soixante-dix.

On garde en tête l’image de 63, celle de Françoise Hardy, une idole pop qui sait penser. Un contraste avec son image d’aujourd’hui à Cologne qui fait davantage penser à un professeur de piano un peu stricte. Elle a les cheveux blancs coupés courts, un collier de fines chaînes autour du cou. Les Non, non, non, les secouent énergiquement tandis qu’elle hoche de la tête, tout en faisant aller d’avant en arrière un de ses doigts : Elle ne parlera pas anglais - les questions seront posées en allemand et les réponses seront en français. Alors, elle pose son petit sac à main noir sur la table, comme si elle se préparait à reprendre des travaux artisanaux en suspens. Elle regarde impatiemment sous son mouchoir blanc, se frotte le nez et attend la première question.

La raison du séjour de Hardy en Allemagne est la sortie de son nouveau et très bel album "Parenthèses" - un disque de duos de la chanteuse avec une multitude de confrères, allant du Prince français de la Pop Benjamin Biolay aux Superstars Alain Delon et Julio Iglesias sans oublier Alain Bashung. La mention de Bashung la libère une première fois et de manière inattendue : "C’est une STAR immense, totalement timide toutefois. Pour l’enregistrement, il est venu beaucoup trop tôt au studio, parce qu'il voulait marquer son territoire. Quand il est entré dans la cabine d’enregistrement, seul, en pensant que personne ne l’entendrait, nous l'avons entendu murmurer. "Jamais je ne serai bien là." C’est ici qu’il faut clairement que je sois". Elle applaudit et rit à haute voix.

Autrement, elle reste sérieuse et stricte. Alain Delon a posé sa contribution d’une voix profonde de fumeur presque comme une parodie de Gainsbourg joyeuse et intense : Ce n'est absolument pas bizarre, au contraire extrêmement "musclé et viril".

Françoise Hardy agit comme une femme qui ne veut ou ne peut exprimer son apparence de côté doux que dans la musique. Elle est naturelle et mélancolique. Elle parle de la fragilité de l’existence, comme d’une argile étrangement pétrie. "Il y a une déchirure entre le matériel et le spirituel, et la mélancolie remplit cette lacune", commente-t-elle. "Je ne peux pas oublier le tragique de notre vie : on doit mourir un jour, tout le monde meurt. Cette tragédie c'est notre vie, et la musique mélancolique sublime le tragique de notre existence."

Il est étrange d'entendre parler Hardy de la mélancolie comme d’une argile. Elle devient plus claire : Tandis que ses confrères planifiaient leur carrière de façon plus intelligente, elle s’est chargée de transférer tous les traumatismes du monde sur ses épaules afin de se protéger.

En abordant un nouveau thème, celui de la pop française actuelle, Françoise Hardy se déride à nouveau. Elle s’y connaît et n'a pas peur des critiques : "La plupart des chanteuses d’aujourd'hui chantent toutes de la même façon. Elles essayent toutes d'être Céline Dion. C’est absolument terrible." Elle secoue énergiquement la tête. Des "grands artistes n’apparaissent que tous les dix ans", dit-elle en citant la jeune chanteuse Camille.

Ce qu’elle a appris au cours des années sur la musique c’est qu’il y a un principe à retenir : "On ne peut jamais chanter correctement une chanson qu'on ne sent pas. On doit être très professionnel et en aucun cas se laisser à toujours dire "oui"."

A la fin de l’interview, elle serre son mouchoir blanc, un chapeau de laine et ses énormes lunettes Chanel ; Françoise Hardy paraît maintenant être une riche héritière. Elle se dirige vers la gare centrale de Cologne où l’attend son train pour Paris. On ne doute pas que probablement jamais cette femme ne pourra dire souvent "oui" ou chanter une chanson qu'elle ne sent pas….

Merci beaucoup Jerôme pour cette bonne traduction. Pas besoin de correction (c'est déjà Françoise qui fait office de professeur rigide ). Je n'aurais vraiment pas eu le temps de le faire. Surtout que le niveau d'allemand était bien plus élevé que celui de l'interview...

Je vais regarder pour le paragraphe manquant si j'ai le temps de le traduire demain.

Merci beaucoup Jérôme!

Merci Jérome : très belle interview!!

Tiens, je viens de visiter le site officiel de FH, il a été relooké. c´est loin d´être parfait, mais au moins c´est mieux qu´avant ! Ils ont fait un petit effort ! qu´en pensez-vous ?

vanniot a écrit:

Tiens, je viens de visiter le site officiel de FH, il a été relooké. c´est loin d´être parfait, mais au moins c´est mieux qu´avant ! Ils ont fait un petit effort ! qu´en pensez-vous ?

Tu veux sans doute parler du site officiel..... en Allemagne ?! Parce qu'en France, je le trouve parfait, ce site officiel :
- superbe photo de Françoise à la campagne
- scoop de la sortie prochaine d'un album de duos (Parenthèses....)
- annonce de la très prometteuse émission cul(turelle) de Cauet
- et surtout, surtout, les articles de presse à venir.

Ils se sont juste trompés d'un an dans le calendrier : nous sommes en 2007, bordel !