Ayant quitté la France pour la Grèce, il y a un an et demi, j'ai été pris par un grand vent de folie, de faire un grand ménage par le vide avant l'arrivée des déménageurs.
Ma collection de vinyles accumulés au fil du temps, depuis 1962 jusqu'à nos jours, devait faire partie du ménage. A quoi bon se charger de supports dont je n'ai plus de lecteur, l'iPod et autres MP3, ayant remplacés depuis lurettes (pas forcément belles) le bon vieux Teppaz.
Me suis donc rendu chez un disquaire d'antiquités, persuadé de tirer un prix d'or de ses vieilleries, un brin amochées par le temps, mais acquises à un prix jugé normal pour l'époque.
Quel ne fut pas mon étonnement devant le peu d'intérêt que semblait présenter ces précieuses galettes qui m'ont accompagné au fil de mes nuits et de mes journées, et dans le monde entier.
Ces trésors antiques sont donc toujours avec moi, en Grèce, dans ce pays où les Antiquités n'ont pas de prix. Avec le recul, je me demande comment j'ai fait pour avoir eu cette idée aussi sotte que grenue....
Françoise : Pardon ! (et d'avoir été si long)
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"...avec de trèèèèèès mauvais musiciens, les piiiiiiiiiiiiiires..." - Françoise Hardy, à propos de ses premiers enregistrements.