Interview"toutes pour la musique".

https://www.programme-television.org/news-tv/Francoise-Hardy-flingue-la-jeune-generation-musicale-et-cible-les-rappeurs-4694689

Dans un livre qui paraitra bientôt en librairie, Françoise Hardy dézingue la jeune génération musicale, et notamment le rap.

Si elle ne chante plus en raison de son cancer du larynx dont le traitement l'a rendue sourde d'une oreille, Françoise Hardy n'a pas perdue ses talents de mélomane pour autant. A 78 ans, elle participe au livre "Toutes pour la musique" signée Chloé Thibaud, à paraître le 20 octobre prochain. Et la maman de Thomas Dutronc y revient sur les plus belles années de la chanson française... et les pires.

Je suis rarement d'accord avec Melle Hardy, sauf en matière de chansons actuelles et de chanteuses. Qui dans 10 ans se souviendra de Vachier et de son chignon pseudo nippon ?

Ca doit être plutôt intéressant ce genre de bouquin qui retrace si j'ai bien compris les femmes dans la chanson française/francophone. Je ne sais pas trop ce que le rap fait là car à part Diam's, on ne peut pas dire que les femmes ont vraiment été connues dans ce domaine, en France tout du moins.

J'essaye d'être à l'écoute des jeunes artistes, même si j'ai hélas souvent cette impression de manque d'identité musicale et vocale. Qu'on aime ou pas, Clara et Juliette ont cette empreinte.

CLAUDE a écrit:

Je suis rarement d'accord avec Melle Hardy, sauf en matière de chansons actuelles et de chanteuses. Qui dans 10 ans se souviendra de Vachier et de son chignon pseudo nippon ?

Des carrières comme celle de Françoise seront rarissimes. Il y a beaucoup trop de pseudos chanteurs!!!
Je n'aime pas le rap, non plus.

Je dois avouer que j'aime beaucoup lara et Juliette, je leur trouve beaucoup de talent et une vrai identité vocale, ce n'est pas un hasard si elles sont toutes deux de vraies fans de Françoise

Côté France, Clara Luciani et Anne Sylvestre en couverture ?  Je suis surpris !

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Biographie de l'auteur
Chloé Thibaud est journaliste et rédactrice en chef de la newsletter féministe Les Petites Glo. Spécialiste des sujets culture et société, elle a collaboré avec de nombreux médias (Arte, Causette, Vice) dont le magazine quotidien Entrée Libre sur France 5 où elle a interviewé de nombreux. Ses artistes. Son premier livre, En relisant Gainsbourg, l'a mené sur des plateaux télé comme celui de France 2.
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Laisse-moi te chanter d'aller te faire en-mmh.

En avril 2019, Angèle dénonce haut et fort les violences sexistes dans son hit " Balance ton quoi ", écrit en réaction directe au mouvement social mondial #MeToo. Depuis plusieurs années, les chansons dites engagées se multiplient (" Run The World " de Beyoncé, " Amour censure " de Hoshi, " La grenade " de Clara Luciani...) et tout se passe comme si le phénomène était nouveau. Mais saviez-vous que la pionnière du féminisme musical était une abbesse allemande née en 1098, Hildegarde de Bingen ? Que bien avant Nicki Minaj et Cardi B, dans les années 1920, de grandes reines du blues telles que Ma Rainey ou Bessie Smith chantaient déjà le sexe sur scène ?
Découvrez comment, de tout temps, les artistes ont utilisé la musique pour défendre et revendiquer leurs droits.

•Des chapitres thématiques consacrés au jazz, au rock, au rap, à la musique classique...
•Plus de 100 photographies
•Une multitude d'anecdotes et des analyses inédites de chansons cultes
•15 entretiens exclusifs avec Françoise Hardy, Lio, Angélique Kidjo, Yseult, Marie-Flore, Ehla, Sheila, Élodie Frégé, Katia Labèque, Yelle, Leys, Claire Gibault, Marie-Paule Belle, Maëva

Dans quelle galère a-t-elle encore mis les pieds ? Un brûlot féministe dissimulé sous de belles paroles ?

Ca ne m'inquiète pas trop, j'imagine que Françoise ou Sheila, voire Angelique Kidjo sont moins vindicatives contre le machisme qu'une Yseult ou une autre jeune chanteuse. A priori.

Peut être sa contribution sera à contre-courrant et viendra avec l'argumentation que de la bonne chanson se crée avec du talent.

N'empêche, dès le début des années 60 Melle HARDY a représenté une certaine émancipation de la femme : elle travaillait, gagnait sa vie et tout ça sans l'aval d'un homme (JM Périer était surtout un sex-toy/conseiller culturel). Par ailleurs, aux coiffures choucroutées et aux tenues vaporeuses si chères au coeur des hommes, elle opposait des cheveux longs (dont elle coupait la frange elle-même comme elle l'avouait dans un entretien au journal SLC "couic, je coupe") et le pantalon qu'elle imposait sur les plus grandes scènes de music-hall.
Tout ça sans vitupérer contre les mecs, sans rejeter sur les machos la responsabilité de ses échecs persos.
On ne peut nier que certaines aient eu à subir de fortes pressions (et le mot est faible) comme on ne peut nier que certains aient eu à subir les mêmes pressions.
Alors je crois qu'il est bon de rappeler tout ça et de ne pas oublier Juliette Gréco dans ce "combat".

Oui le féminisme n'est pas un gros mot, et Françoise a tellement fait évoluer l'image de la femme dans la chanson que tout ou presque chez elle est féministe.  Elle a représenté les femmes, elle a crédibilisé la femme comme auteur de chansons, sans le moindre besoin de le revendiquer.  Pour la mode, la coiffure aussi en effet. Quelque part aussi en n'étant pas forcément là où on l'attend dans l'attitude : bouder sur les photos, ne pas aimer être photographiée, ça a dû surprendre plus d'un homme dans le métier ! Et ses choix musicaux, sa vision des arrangements qu'elle désirait quand ce qui lui était proposé ne lui plaisait pas.

C'est exactement cela! Les personnes talentueuses, hommes ou femmes, parviennent à exister sans devoir revendiquer quoi que ce soit.

J'ai parcouru à la FNAC "Toutes pour la musique", bien sûr feuilletage en diagonale, mais je n'y ai rien trouvé d'intéressant. Seule chose à prendre en compte : Françoise y est moins rentre dedans que d'habitude, on va ainsi éviter que Vachier et consoeurs montent une cabale servant uniquement à faire parler d'elles (Cf. les plaintes marketting de Vachier à l'encontre de Fabien Lecoeuvre).
A retenir néanmoins la définition hardyesque de la "cancel culture" à ses yeux "censure partisane", c'est bien le moins que l'on puisse en dire.

Article du NOUVEL OBS :
https://www.nouvelobs.com/musique/20221106.OBS65571/francoise-hardy-yseult-lio-petite-histoire-de-la-chanson-feminine.html