France Gall

Mais les fessées bien administrées peuvent être agréables nombreux ou nombreuses sont ceux ou celles qui en redemandent, ou même qui y sont accros

Attention ces réflexions ne révèlent pas mes penchants quotidiens, je parlais pour les amateurs effrénés du spanking!

depuis,moi,je ne la chantes plus ,et je ne l'écoutes plus ,sans pensée a ce double-sens.
Cela m'as vraiment choquée ,que l'on puisses faire chanter une chanson comme ça a France Gall,qui était une gamine a l'époque.

J'ai jamais aimé le personnage de Gainsbourg ,et la il a enfoncé le clou.

Je le mets au même rang que Gérard Depardieu

Porquoi? Que a fait-il Depardieu? En Italie nous avons l'image d'une personne très drôle

Jamtland a écrit:

Porquoi? Que a fait-il Depardieu? En Italie nous avons l'image d'une personne très drôle

.

.si je te dis ce que je pense ,tu vas pas être déçu,pour moi,déjà ,il fait sale ,malsain.
il est cynique ,grossier,alcoolique,dur,aucun charme.
Bon pour le talent ,je m'en fous,je zappes ,je ne peut pas le voir même en peinture.

Je ne savais pas.... au moins il n'a pas du cigar!

Lil' Bear a écrit:

Thelma a écrit:

Perversité ????? le mot est très fort là ...

A la lumière de ce que Gainsbourg fera dans les années 70 et 80, je crois qu'on peut suggérer que son goût pour la perversion montrait ici ses premiers symptômes...

Non, je persiste : pas d'accord avec le mot PERVERSION.
PROVOCATION, oui ...

genevieve g a écrit:

depuis,moi,je ne la chantes plus ,et je ne l'écoutes plus ,sans pensée a ce double-sens.
Cela m'as vraiment choquée ,que l'on puisses faire chanter une chanson comme ça a France Gall,qui était une gamine a l'époque.

J'ai jamais aimé le personnage de Gainsbourg ,et la il a enfoncé le clou.

Je le mets au même rang que Gérard Depardieu

Hein ????? ah bah là ... je ne comprends pas la comparaison.
Quant à la chanson, pas vraiment choquante quand même !
Et France Gall même si elle gamine à l'époque, elle était assez "entourée" et "conseillée" pour ne pas avoir été .... avertie ?

Autant comme je ne trouve pas choquant les chansons de Gainsbourg (bon, il est vrai que j'adore ce génie !) autant j'avais été choquée qu'il brûle à la TV un billet de 500 F. Mais "Annie aime les sucettes" ... plutôt drôle !

C'est un petit bijou pop-sixties ces "sucettes"!!!

Dans le contexte de l'époque, c'était un coup de génie de Gainsbourg! Rien à voir avec de la provocation ou de la perversion. Juste une petite joke que s'était offert Gainsbourg.

Il doit probablement encore se marrer dans sa tombe le bourge!

Thelma a écrit:

Lil' Bear a écrit:

Thelma a écrit:

Perversité ????? le mot est très fort là ...

A la lumière de ce que Gainsbourg fera dans les années 70 et 80, je crois qu'on peut suggérer que son goût pour la perversion montrait ici ses premiers symptômes...

Non, je persiste : pas d'accord avec le mot PERVERSION.
PROVOCATION, oui ...

Le mot "perversion" ou "perversité" est assez ouvert, et ne signifie pas forcément qu'on ait eu l'intention de nuire. Mais que Gainsbourg ait été troublé par les lolitas, et qu'il ait eu la perversité de troubler son monde en abordant des tabous sexuels me paraît indéniable. Volonté délibérée de nuire? Je ne crois pas. Provocation gratuite? Encore moins. Mon analyse du personnage s'arrêtera là, il est assez complexe comme ça...

Thelma a écrit:

Autant comme je ne trouve pas choquant les chansons de Gainsbourg

Etre choqué ou pas par une chanson de Gainsbourg, est une réaction personnelle. Nier que certaines chansons de Gainsbourg soient vicieuses, c'est un peu exagéré...

Tu as écouté "Love On the Beat"?

France Gall n'était plus une gamine; elle avait déjà 19 ans quand elle a interprété ce titre ! C'était en avril mai 1966 et elle était peut-être encore avec C. François, donc elle n'était plus une enfant de choeur.

Je pense également que Serge était un provocateur; pour le qualifier de pervers, il faudrait le juger sur ses actes intimes or là, Jane, Bambou etc. sauraient nous le dire. Honnêtement, je ne le pense pas!

matthew a écrit:

pour le qualifier de pervers, il faudrait le juger sur ses actes intimes

C'est là que réside le malentendu: le verbe "pervertir" au figuré, ça existe. On peut être pervers dans la provocation.

On n'est pas plus vrai dans l'acte que dans l'expression, et Gainsbourg, en tant qu'artiste, en avait certainement conscience.

[quote="Lil' Bear"]

matthew a écrit:

On n'est pas plus vrai dans l'acte que dans l'expression, et Gainsbourg, en tant qu'artiste, en avait certainement conscience.

Et c'est ce qui a fait tout son originalité et son fond de commerce. Dutronc avait tenté de se lancer dans ce crénau au début des années 80. Mal lui en a pris. Gainsbourg reste unique.

matthew a écrit:

France Gall n'était plus une gamine; elle avait déjà 19 ans quand elle a interprété ce titre ! C'était en avril mai 1966 et elle était peut-être encore avec C. François, donc elle n'était plus une enfant de choeur.

Je pense également que Serge était un provocateur; pour le qualifier de pervers, il faudrait le juger sur ses actes intimes or là, Jane, Bambou etc. sauraient nous le dire. Honnêtement, je ne le pense pas!

.

a l'époque,je peut te dire,que l'on était que des gamines,même si France Gall,avait une longueur d'avance sur moi,ou d'autres.
Pas très délurée par apport aux jeunes de maintenant.

Serge Gainsbourg ,provocateur c'est sur ,mais malsain,pour moi c'est dans le genre vicieux.

Dans un autre genre ,il y a Brassens,que j'aime bien,et pour l'avoir vu sur scène,en plus il bouffait de rire a chaque connerie qu'il sortait.Et faisait même rire son public
Le personnage était plus réservé ,ces chanson passe mieux.,pour moi.

Lil' Bear a écrit:

Thelma a écrit:

Autant comme je ne trouve pas choquant les chansons de Gainsbourg

Etre choqué ou pas par une chanson de Gainsbourg, est une réaction personnelle. Nier que certaines chansons de Gainsbourg soient vicieuses, c'est un peu exagéré...

Tu as écouté "Love On the Beat"?

Vicieux, pervers ... non !!!! Pas d'accord du tout.
Des mots beaucoup trop chargés, je persiste.
Bien sûr que j'ai écouté "Love on the Beat" ... et désolée, je n'ai pas été choquée. Elle m'a plutôt fait sourire ...
Mais bon : Gainsbourg, je l'ai déjà dit, pour moi est un génie ...

Thelma a écrit:

Mais bon : Gainsbourg, je l'ai déjà dit, pour moi est un génie ...

Mais pour moi aussi, Thelma. Ce n'est pas parce que je vois du vice ou de la perversité dans ses chansons que je ne l'aime pas. Je ne sais pas si je l'aime, d'ailleurs, mais je l'admire, certainement. Le personnage, lui, je le trouve attachant, et complexe. Il pouvait se montrer sensible et vulnérable, mais aussi provocateur et odieux (avec les femmes, notamment, ou lorsqu'il avait trop bu...). Cet aspect-là du personnage ne me touche pas.

Mais quel artiste! Ses mots et sa musique ont souvent projeté une idée pure de la Beauté. La mélodie de "Je t'aime, moi non plus", pour ne citer que celle-là, est magnifique. La décadence érotique de Gainsbourg (mot qu'il assuma pleinement dans une chanson du même titre) fut un peu le prolongement démoniaque de sa sensualité.

Je pense sincèrement que l'alcool lui a causé du tort. Je pense aussi qu'il s'agissait d'une sorte d'auto-destruction subconsciente, et que l'homme cultivait des complexes - parmi ceux-ci, paradoxalement, celui de ne pas avoir été l'artiste qu'il rêvait d'être (un grand peintre, un grand poète, un grand compositeur...). Il y avait du cynisme chez Gainsbourg, avec cette notion de se corrompre commercialement, de faire de "la pop". Dans son subconscient, il s'agissait d'un échec, d'un fléchissement. Pourtant, moi je trouve qu'il s'est montré génial, dans cette "concession" à l'air du temps. Mais il disait lui-même faire de l'art "mineur".

Point de vue partagé par Brassens sur son propre travail (lui aussi rêvait d'être un grand poète, et a fini par faire des chansons, parce que ça le faisait vivre). Tous deux ont dévié leur exigence initiale, avec intelligence ou habileté. L'un en restant modeste et humain, l'autre en cachant une sorte d'orgueil blessé.

Je saisis le parallèle entre Gainsbourg et Dutronc, dans l'attitude show biz cynique, et ce comportement totalement unique de Dutronc se moquant du monde, en interprétant à la télé sa plus belle chanson: https://www.youtube.com/watch?v=fFOHJAuMP-E

Cette impossibilité de se prendre au sérieux, cette impression d'être un escroc... Honnêteté suprême? Vis-à-vis de lui-même, sans doute... Ou la plus folle des modesties...

Je crois qu'on s'est éloigné de France Gall...

Mais cela valait le coup ! Le Gainsbourg qui mettait dans la bouche de la déjà grande lolita France Gall, une ode à la fellation ne pouvait être ni pervers ni vicieux, seulement drôle, un brin cynique et moqueur, un clin d'oeil à ceux qui comprenaient et les autres...pas grave.
Si la "naïve" poupée de son a été dupe , c'est qu'elle n'avait pas encore fait le rapprochement...

Verbatim a écrit:

Mais cela valait le coup ! Le Gainsbourg qui mettait dans la bouche de la déjà grande lolita France Gall, une ode à la fellation ne pouvait être ni pervers ni vicieux, seulement drôle, un brin cynique et moqueur, un clin d'oeil à ceux qui comprenaient et les autres...pas grave.
Si la "naïve" poupée de son a été dupe , c'est qu'elle n'avait pas encore fait le rapprochement...

A l'époque elle vivait avec Claude François et elle ne devait pas être si naïve que ça…
Pour rester dans le trivial, les sucettes n'ont jamais fait partie de mon vocabulaire ni de ceux de mes proches. Depuis quand n'utilise-t-on plus cette "image" ?
La spécialité de St Claude (pas notre camarade de blog, mais la bourgade jurassienne) me "parle" beaucoup plus.

moi,je revois le documentaire avec France Gall choquée,j'ai cru qu'elle allez mettre une gifle a Gainsbourg.Il l'aurait bien mérité

Verbatim a écrit:

Mais cela valait le coup ! Le Gainsbourg qui mettait dans la bouche de la déjà grande lolita France Gall, une ode à la fellation ne pouvait être ni pervers ni vicieux, seulement drôle, un brin cynique et moqueur, un clin d'oeil à ceux qui comprenaient et les autres...pas grave.
Si la "naïve" poupée de son a été dupe , c'est qu'elle n'avait pas encore fait le rapprochement...

Avouons qu'avant les "sucettes", elle avait interprétée "La Cloche"... Peut-être que cette image lui convenait peut-être mieux à l'époque....

genevieve g a écrit:

moi,je revois le documentaire avec France Gall choquée,j'ai cru qu'elle allez mettre une gifle a Gainsbourg.Il l'aurait bien mérité

Choquée ????? Ou est-ce l'image qu'elle a voulu montrer à la TV, se rendant compte qu'elle avait été un peu gourde de ne pas comprendre ???
Et Claude François qui était son mec à l'époque ???? lui non plus n'avait donc pas compris les paroles ?????????????? et aurait laissé sa petite nana l'interpréter ???? sans lui dire, voire lui montrer ????
Je n'en crois pas une seconde !

genevieve g a écrit:

moi,je revois le documentaire avec France Gall choquée,j'ai cru qu'elle allez mettre une gifle a Gainsbourg.Il l'aurait bien mérité

En tout cas Catherine Ringer, elle, avait remis Gainsbarre à sa place.

Vous me faites tous bien rire !
Quand cette chanson sur les sucettes est sortie, vous n'étiez pas nés ou pas en âge d'écouter ces chansons. Donc vous avez perçu ce double sens parce que c'était alors de notoriété publique. L'auriez vous perçu de vous même ?
Je défie quiconque de trouver quelqu'un qui, à l'époque de la sortie de la chanson, a perçu le double sens, si double sens il y a, car moi je soupçonne Gainsbourg d'avoir dévoilé ce double sens quelques années après quand lui même s'est rendu compte qu'on pouvait y voir un double sens.
Si quiconque, hormis l'auteur, avait vraiment vu ce double sens la chanson ne serait jamais passée en radio, or elle fut un grand succès et du disque et de la radio.
France Gall ne s'est rendu compte de rien parce que c'était une gourde ? Eh bien je revendique aussi le droit d'avoir été une gourde, et de toujours l'être vraisemblablement.
Je continue d'écouter cette chanson et de n'y voir que cette lolita (on était en pleine période Nabokov....mais non Gainsbourg n'est pas un opportuniste, mauvaises langues!) qui se rendait dans un drug store : mot qui nous faisait rêver nous les provinciaux qui n'avions que des épiceries ou des drogueries. On fantasmait sur la lolita et le drug store, pas sur les sucettes !