C'est vrai qu'avec ce Merry Go'Round, on est loin de :
"In my Tennessee mountain home Life is as peaceful as a baby's sigh In my Tennessee mountain home Crickets sing in the fields near by"
Mais c'est aussi une partie des contrastes absolus des américains où les plus belles histoires côtoient l'horreur. Puis je pense qu'une jeune artiste est plus décomplexée pour mettre à mal ce rêve américain que dans les années 50-60. ( Desperate Housewives ? ) Quoique les revendications de Paix au Vietnam mêlées au rock and roll, aux envies de vivre différemment des parents ont pesé lourd aussi dans les conscience de cette génération des 60's.
thierry Fan
Nombre de messages : 5025 Age : 55 Localisation : Berne Date d'inscription : 14/05/2005
Tout a fait, sauf que les envies de "vivre différemment" de cette génération étaient rendues possible par un contexte économique des plus favorable (les fameuses "30 glorieuses") qui a permis à beaucoup de s'émanciper et de faire une belle carrière professionnelle. Depuis la fin des années 80, les Américains, comme les européens ont été frappé par les crises successives et tout est devenu beaucoup plus difficile (dans beaucoup de domaines). Je peux imaginer (je ne suis pas un spécialiste) que cela se ressent clairement dans l'histoire récente de la musique country.
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"Und so singen wir die ganze Nacht, unsere Lieblingslieder, Lieder von früher..."
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
D'ailleurs, je n'ai pas connaissance d'une chanson récente parlant de la terrible crise automobile qui a complètement détruite la ville de Detroit. On n'en parle plus du tout de cette ville, elle semble à l'abandon. Dolly avait chanté sur Detroit dans les années 70 mais c'était pour parler de son père qui comme beaucoup de gars des montagnes, laissaient leur famille dans le Tennessee et Kentucky pour travailler dans le nord et gagner leur vie.
On se rend vite compte finalement qu'il y a des régions du monde/ des pays qui sont ... constamment en crise. Que l'économie mondiale aille super bien ou n'aille pas, des tas de familles passent de toute façon à côté d'une vie meilleure.
Maintenant c'est l'Italie qui est de nouveau en récession. L'Espagne qui redémarre mais part de tellement bas. C'est sans fin.
Ah Thiéfaine, il revient avec un nouvel album bientôt apparemment. Toujours un bonheur de découvrir des nouveaux textes de lui.
Concert 1991 à Lyon
UN AUTOMNE A TANGER (1990) :
Lui sous la pluie D'un automne à Tanger Lui qui poursuit Son puzzle déglingué Lui dans sa nuit D'un automne à Tanger Lui qui détruit Son ombre inachevée
Nous venions du soleil Comme des goëlands Les yeux fardés de ciel Et la queue dans le vent Mais nous nous sommes perdus Sous le joug des terriens Dans ces rades et ces rues Réservés aux pingouins
Lui sous la pluie D'un automne à Tanger Lui qui poursuit Son puzzle déglingué
Les vagues mourraient blessées A la marée sans Lune En venant féconder Le ventre des lagunes Et nos corps écorchés S'immolaient en riant Sous les embruns glacés D'une chambre océan
Lui dans sa nuit D'un automne à Tanger Lui qui détruit Son ombre inachevée
D'ivresse en arrogance Je reste et je survis Sans doute par élégance Peut-être par courtoisie Mais j'devrais me cacher Et parler à personne Et ne plus fréquenter Les miroirs autochtones
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Tant que ce gars sera capable d'écrire d'aussi belles chansons que celle ci, sur son enfance ( qui n'a pourtant pas été si heureuse puisqu'il a finit par être le souffre douleur de certains instituteurs en fin de primaire ). Il avait réussi à être numéro 2 des ventes avec cet album en France. Espérons qu'il fasse aussi bien.
DANS LA RUELLE DES MORTS ( 2011 )
Avec nos bidons en fer blanc On descendait chercher le lait A la ferme au soleil couchant Dans l'odeur des soirs de juillet
On avait l'âge des confitures, Des billes et des îles au trésor Et on allait cueillir les mûres En bas, dans la ruelle des morts
On nous disait que Barbe Rousse Avait ici sa garnison Et que dans ce coin de cambrousse Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures Et on était conquistadors On déterrait casques et fémurs En bas, dans la ruelle des morts Dans la ruelle des morts
On arrosait toutes nos victoires A grands coups de verres de kéfir Ivres de joie et sans l'savoir On reprenait Mers el-Kebir
Puis c'étaient nos chars en Dinky Contre les tigres et doryphores Qui libéraient la French County ( la Franche-Comté ! ) En bas, dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les printemps A l'heure des sorties de l'école Quand les filles nous jouent leurs seize ans
Pour une bouive de Royale Menthol
Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure Qui nous f'saient goûter leurs framboises En bas, dans la ruelle des morts dans la ruelle des morts dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les automnes Quand sonne l'heure de nos folies J'ai comme un bourdon qui résonne Au clocher de ma nostalgie
Les enfants cueillent des immortelles, Des chrysanthèmes, des boutons d'or Les deuils se ramassent à la pelle En bas, dans la ruelle des morts Dans la ruelle des morts Dans la ruelle des morts
thierry Fan
Nombre de messages : 5025 Age : 55 Localisation : Berne Date d'inscription : 14/05/2005
Pas mal cette chanson de Thiéfaine (surtout compréhensible...)
Sur le même thème mais dans une autre forme de poésie:
La boule à zéro Et la morve au nez On n'était pas beaux Mais on s'en foutait Le mercurochrome Sur nos g'noux pointus C'était nos diplômes D'l'école de la rue Le seul vrai enfer Qu'on avait sur terre Il était dans l'ciel De nos pauvres marelles On avait dix ans Pis on ignorait Qu'un jour on s'rait grands Pis qu'on mourirait
L'eau des caniveaux Nous f'sait des rivières Où tous nos bateaux Naviguaient pépères Aujourd'hui les moineaux Evitez d'tomber Le nez dans l'ruisseau La gueule sur l'pavé A moins d'pas trop craindre Les capotes usées Les vieilles seringues Et les rats crevés
L'été sur les plages C'tait l'débarquement Moi j'étais les G.i's T'étais les all'mands Le pistolet à flèches La carabine en bois Et ma canne à pêche C'tait un bazooka Dans les vieux blockhaus On f'sait notre Q.G. C'était bien craignoss' Qu'est-c'que ça chlinguait Les filles v'naient jamais Parc'qu'elles craignaient qu'on Veuille les tripoter Elles avaient raison
Quand tu ramassais Un gros coquillage Eh ben t'entendais La mer, l'vent du large Aujourd'hui t'as qu'une Symphonie d'4x4 Qui vont dans les dunes Comme à Ouarzazate Le son des tocards Réchappés hélas Du Paris Dakar Du rallye d'l'Atlas
On était inscrits Pour tout l'mois d'juillet A des cours de gym Et au Club Mickey En c'temps-là Disney Faisait pas les poches Ni les porte-monaie A des millions d'mioches C'était l'Figaro Qui organisait L'concours de châteaux De sable que j'gagnais Aujourd'hui c'journal Est l'ami des enfants Au Front National Et au Vatican
Quand t'allais t'baquer Tu t'buvais peinard Une tasse d'eau salée Pas une marée noire Creusant l'sable blond Tu ram'nais des coques Pas des champignons Ni des gonocoques Dans les bouteilles vides Y'avait des messages Pas les pesticides D'un dernier naufrage
On était inscrits Pour tout l'mois d'juillet A des cours de gym Et au Club Mickey En c'temps-là Disney Faisait pas les poches Ni les porte-monaie A des millions d'mioches L'jour où j'mourirai Puisque c'est écrit Qu'après l'enfance C'est quasiment fini Devant l'autr' charlot J'espère arriver La boule à zéro La morve au nez Du mercurochrome Sur mes g'noux pointus Qu'y connaissent l'arôme Du sirop d'la rue
Lui qu'à eu tant d'mômes Et qui les a perdus
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"Und so singen wir die ganze Nacht, unsere Lieblingslieder, Lieder von früher..."
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Dolly a vraiment eu des obsessions de suicide du haut d'un pont !
THE BRIDGE ( 1967 )
VERSION STUDIO ( 1967 )
Le pont est tellement haut Le pont est tellement grand C'est ici que tout a commencé Sur le pont La lune est jaune et énorme Les étoiles scintillent toutes Du pont je vois les reflets Dans les eaux, loin en bas
C'est ici que tu m'as embrassée pour la première fois Et tu m'as serré terriblement fort Et le pont est devenu notre lieu préféré On y venait souvent la nuit
Une nuit ou nous nous trouvions sur le pont Le désire a glissé à travers nous deux La passion nous a pris par la main Et nous a montré le chemin à prendre
Le pont est tellement large Le pont est tellement long Avant on y allait ensemble Ce soir j'y suis seule
Ce soir, alors que je me tiens debout sur le pont Mon cœur bat sauvagement Quand je pense que t'as pu me quitter ici Avec l'enfant que j'attend
Mes pieds bougent doucement S'approchant du bord C'est ici que tout a commencé Et c'est ici que je vais tout arrêter ...
GYPSY, JOE AND ME ( 1971 )
Nous pouvions dormir dans une gare de triage, ou camper sur le bord d'une rivière Nous nous nourrissions des fruits qu'on trouvait, et la pluie étanchait notre soif On n'a jamais laissé des racines se développer sous nos pieds La vie n'avait pas de but pour Gitan, Joe et moi
Tout ce que nous avions, c'était l'autre et des chiffons sur le dos La chose la plus proche d'une maison fut une cabane abandonnée Mais nous avions tout ce qui fallait, et le reste nous n'en avions pas besoin La vie était simple et libre pour Gitan, Joe et moi
Gitan était mon petit chien, je l'ai trouvé près de la route dans un fossé Je l'ai appelé Gitan car ce nom lui allait bien Et Joe était mon homme, la fleur de mon âme Il n'a jamais dit qu'il m'aimait, mais pourtant je l'ai toujours su
Nous étions au bord de la route pour repartir vers d'autres horizons Quand les roues d'une auto pressée prirent la vie de Gitan Je l'ai perdu là où je l'ai trouvé, et sa perte fut un grand malheur Maintenant, il n'y a plus de Gitan, il ne reste que Joe et moi
L'hiver s'en est venu et la neige tomba La nuit était froide et calme Les haillons que nous portions ne suffisaient pas Et Joe a attrapé froid Il m'a dit à quel point il m'aimait Et dans mes bras il s'endormit Maintenant, il n'y a plus de Gitan, plus de Joe, il ne reste que moi
Alors que je me tiens en haut du pont Je regarde en bas, et je vois Les visages de Joe et Gitan qui se retournent sur moi Et quelque part malgré la distance, je les entends m'appeler Ce soir nous serons de nouveau ensemble Gitan, Joe et moi
Oui, ce soir nous serons de nouveau ensemble Gitan, Joe et moi
Dernière édition par Laurent78 le Ven 27 Fév 2015 - 0:37, édité 1 fois
CLAUDE Fan
Nombre de messages : 3631 Age : 76 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/01/2007
Laurent, te voir traduire en français les chansons, tu me fais penser à un spectacle qui a lieu actuellement à Paris, que je n'ai pas vu, et qui remporte un beau succès : ce sont d'excellents musiciens et chanteurs (6 en tout je crois) qui ont mis en scène et interprètent toutes les chansons anglaises à succès des années 60 à nos jours, en les traduisant mot à mot, ce qui parfois fait s'effondrer de rire la salle (en particulier Hôtel California où le surréalisme le dispute à l'ésotérisme). C'est vrai que Da Dou Ron Ron ou Kiliwatch ça doit faire plus que sourire.
Anne Fan
Nombre de messages : 1245 Localisation : Saint germain en Laye Date d'inscription : 24/03/2006
Laurent, te voir traduire en français les chansons, tu me fais penser à un spectacle qui a lieu actuellement à Paris, que je n'ai pas vu, et qui remporte un beau succès : ce sont d'excellents musiciens et chanteurs (6 en tout je crois) qui ont mis en scène et interprètent toutes les chansons anglaises à succès des années 60 à nos jours, en les traduisant mot à mot, ce qui parfois fait s'effondrer de rire la salle (en particulier Hôtel California où le surréalisme le dispute à l'ésotérisme). C'est vrai que Da Dou Ron Ron ou Kiliwatch ça doit faire plus que sourire.
J'ai vu ce spectacle. Hilarant! Les Franglaises
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Laurent, te voir traduire en français les chansons, tu me fais penser à un spectacle qui a lieu actuellement à Paris, que je n'ai pas vu, et qui remporte un beau succès : ce sont d'excellents musiciens et chanteurs (6 en tout je crois) qui ont mis en scène et interprètent toutes les chansons anglaises à succès des années 60 à nos jours, en les traduisant mot à mot, ce qui parfois fait s'effondrer de rire la salle (en particulier Hôtel California où le surréalisme le dispute à l'ésotérisme). C'est vrai que Da Dou Ron Ron ou Kiliwatch ça doit faire plus que sourire.
Ah oui, j'avais vu un reportage là dessus. Apparemment, c'est toujours à l'affiche avec des nouveautés :
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Assez touchante Jewell sur cette nouvelle chanson. Très joli texte, belle interprétation :
"Love Used To Be"
Love used to be the ruler From which you measured all Love used to be the dizzying height From which you wished to fall Love used to be the white and gauzy apparition Towering in your dreams Love used to be Love used to be
Love used to be the horseshoe made of iron And always smiling up And in your arms it gathered All manner of silky satin golden luck Love used to be the pyramid and on top It's eye that always sees Love used to be Love used to be
Dig a six-foot hole Inside my chest Heart like a gravestone Lay it down to rest Goodbye love Amen
Love used to be a sigh like petals Gently falling down From the flower of my lover's Half open rosebud mouth Love used to be the thirst, oh, and the quenching The question in no need of answering Love used to be Love used to be
Love used to be hope unflinching The dare that believed it must Love used to be the heady drunken feeling of Flesh heavy with lust Love used to be the photograph of the future Taken by one mind four eyes could see Love used to be Love used to be
Dig a six-foot hole Inside my chest Heart like a gravestone Lay it down to rest Goodbye love Amen
Love used to be a miracle The proof that God exists As it doubled our image, immortality delivered By the double helix Love used to be the bedrock you built a life upon Into the future reaching It used to be what woke you each day And eased me into sleeping Love used to be my compass But now I'm alone and I'm adrift and I'm lost at sea Cause love used to be Love used to be Love used to be Love used to be
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Croire en ma chance Croire en notre amour impossible Quelle décadence Que de voir toutes ces choses invisibles J't'ai pas causé à toi J't'ai pas causé de problème
Croire en demain Croire que les secours vont venir Donne moi la main Tu sais ta fièvre finira bien par guérir Nos grêves finiront bien par servir A quelque chose enfin A quelque chose ou à quelqu'un
J'suis descendu au Paki M'acheter un paquet d' clope et j'suis Jamais rev'nu J'ai traversé la rue J'ai taxé un taxi Et j'suis jamais rev'nu
Croire en ma chance Croire en nos erreurs infaillibles Quelle insolence Vouvoir vaincre toutes ces choses invincibles Oh sweet home Dans une ville fantôme
J'suis descendu au Paki M'acheter un paquet d' clope et j'suis Jamais rev'nu J'ai traversé la rue J'ai taxé un taxi Et j'suis jamais rev'nu
Croire en sa chance Mourir un drapeau blanc dans la main Quelle élégance que de Croire en l'amour de son prochain
CLAUDE Fan
Nombre de messages : 3631 Age : 76 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/01/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mar 31 Mai 2016 - 8:55
Ouais, ouais, décidément ça me réconcilie avec la Belgique malgré quelques réserves sur cette chanson.
Anne Fan
Nombre de messages : 1245 Localisation : Saint germain en Laye Date d'inscription : 24/03/2006
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mar 31 Mai 2016 - 22:13
C'est le frère du petit fromager de the Voice ? Il lui ressemble. Sinon, plus sérieusement je trouve la mélodie ultra simplette et plate.
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mer 1 Juin 2016 - 0:05
Quoi, Jewel est simplette et plate ?
Je trouve la rythmique de"Croire en sa chance" proche de "Champ d'Honneur" de Françoise. Bon, j'ai pas une super oreille musicale hein, mais j'y vois un lien
CLAUDE Fan
Nombre de messages : 3631 Age : 76 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/01/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mer 1 Juin 2016 - 10:47
Anne a écrit:
je trouve la mélodie ultra simplette et plate.
Je ne voulais pas faire de peine à Laurent, mais voilà effectivement deux de mes réserves....pourtant ce mec a quelque chose. Le problème c'est qu'il faut bien chercher !
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mer 1 Juin 2016 - 20:16
Le ton qu'il a me plait. Ce passage me plait beaucoup :
"Croire en demain Croire que les secours vont venir Donne moi la main Tu sais ta fièvre finira bien par guérir Nos grêves finiront bien par servir A quelque chose enfin A quelque chose ou à quelqu'un"
Il a un côté désabusé, il fait un peu la tête mais sans faire renfrogné non plus. J'aime bien l'air qu'il a et sa voix me plait bien
CLAUDE Fan
Nombre de messages : 3631 Age : 76 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/01/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Mer 1 Juin 2016 - 23:45
Laurent78 a écrit:
Il a un côté désabusé, il fait un peu la tête
Oui, comme tout bobo- intello-écolo. Mais ça lui passera quand il sera moins constipé.
Jean-Louis Fan
Nombre de messages : 711 Age : 69 Localisation : Dole, Jura Date d'inscription : 21/01/2008
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Jeu 2 Juin 2016 - 6:25
J'aime bien, c'est assez frais. En l'écoutant, j'ai cru reconnaître des intonations de Bashung.
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Ven 17 Juin 2016 - 23:57
Claude risque d'être étourdi, retourné, troublé par la Kate qui chante "Ce sont des moments que j'ai eus, des moments de plaisir". Le clip aide à avoir le tourni
"Moments Of Pleasure"
Some moments that I've had Some moments of pleasure
I think about us lying Lying on a beach somewhere I think about us diving Diving off a rock, into another moment
The case of George the Wipe Oh God I can't stop laughing This sense of humour of mine It isn't funny at all Oh but we sit up all night Talking about it
Just being alive It can really hurt And these moments given Are a gift from time
On a balcony in New York It's just started to snow He meets us at the lift Like Douglas Fairbanks Waving his walking stick But he isn't well at all The buildings of New York Look just like mountains through the snow
Just being alive It can really hurt And these moments given Are a gift from time Just let us try To give these moments back To those we love To those who will survive
And I can hear my mother saying "Every old sock meets an old shoe" Isn't that a great saying? "Every old sock meets an old shoe" Here come the Hills of Time
Hey there Maureen,
Hey there Bubba, Dancing down the aisle of a plane,
'S Murph, playing his guitar refrain,
Hey there Teddy, Spinning in the chair at Abbey Road,
Hey there Michael, Do you really love me?
Hey there Bill, Could you turn the lights up?
CLAUDE Fan
Nombre de messages : 3631 Age : 76 Localisation : PARIS Date d'inscription : 24/01/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Sam 18 Juin 2016 - 12:18
Retourné, c'est le mot ! "Just being alive It can really hurt And these moments given Are a gift from time" ça c'est bien dit.
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Ven 24 Juin 2016 - 0:21
Joli texte d'un couple qui se déchire tout en ne pouvant pas se passer l'un de l'autre ( ce que je croyais ) mais plus vraisemblablement un couple dont l'un des deux se détruit
"Fire Away"
Honey load up your questions And pick up your sticks and your stones And pretend I’m a shelter for heartaches that don’t have a home Choose the words that cut like a razor And all that I’ll say is
[Chorus:] Fire away Take your best shot Show me what you got Honey, I’m not afraid Rear back and take aim And fire away
Well, I wish I could say That I’ve never been here before But you know and I know That I’ll always come back for more Your love might be my damnation But I’ll cry to my grave
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
ils ne savent pas les heures les voitures, les camions ne sentent pas le vent ne savent pas le temps et ils dévalent sans voir les passants les pieds sur les pédales dans la rue qui descend.
des équilibristes et des mécaniciens ces tout petits cyclistes ces tout petits gamins.
ils ont les coudes griffés mais ils n’ont rien senti dévorent la journée avec grand appétit descendent en dansant et remontent en danseuse trimballent leurs six ans et leur mine rieuse.
les genoux cabossés un tout petit garçon lève sans frissonner les deux mains du guidon et il dévale sous les yeux des passants laisse un peu de sandale sur le pavé brûlant.
des équilibristes et des mécaniciens ces tout petits cyclistes ces tout petits gamins.
et quelques mains-cambouis tentent une réparation pour terminer s’essuient là, sur les pantalons et ils réparent la chaîne déraillée ils règlent l’histoire avec autorité.
des équilibristes et des mécaniciens ces tout petits cyclistes ces tout petits gamins.
les genoux abîmés, les cheveux décoiffés et rouges leurs deux joues quand roulent leurs deux roues
ils dévalent sans voir les passants les pieds sur les pédales dans la rue qui descend
ils dévalent sans voir les passants les pieds sur les pédales dans la rue qui descend
des équilibristes et des mécaniciens ces tout petits cyclistes ces tout petits gamins.
des équilibristes et des mécaniciens ces tout petits cyclistes ces tout petits gamins.
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Sujet: Re: PAROLES, PAROLES, PAROLES Sam 10 Juin 2017 - 15:05
Une chanson de Bob Dylan, c'est souvent très bien écrit. Cette même chanson interprêté par Willie Nelson, c'est encore mieux
WILLIE NELSON - He Was A Friend Of Mine
He was a friend of mine Every time I think of him I just can't keep from cryin' 'Cause he was a friend of mine
He died on the road He died on the road He just kept on moving Never reaped what he could sow And he was a friend of mine
I stole away and cried I stole away and cried 'Cause I never had too much money And I never been quite satisfied And he was a friend of mine
He never done no wrong He never done no wrong A thousand miles from home And he never harmed no one And he was a friend of mine
He was a friend of mine He was a friend of mine Every time I hear his name Lord I just can't keep from cryin' 'Cause he was a friend of mine.
Laurent78 Fan
Nombre de messages : 5790 Age : 47 Localisation : 78 Date d'inscription : 22/09/2007
Comme Un Personnage De Sempe Si j'ai, comme tout le monde Les yeux plus grands que le cur Et le cur qui se débonde Pour un soupçon de bonheur Si j'ai mal à mon enfance J'ai l'avenir courageux Et pour un prix d'excellence J'abandonne tous mes jeux
{Refrain:} Mais je me sens dérisoire Juste à côté de l'histoire Décalée Comme un point dans une image Comme un petit personnage De Sempé
Parfois je me sais poète Ronsard n'est pas mon cousin Je voudrais mourir pour être Déjà dans tous les bouquins Je supporte qu'on m'admire Ça fait du bien quelquefois Mais un oubli vient me dire Qu'au fond, je n'existe pas
{au Refrain}
Pourtant je reprends courage Et je me sens rossignol Je voudrais que mon ramage Et ma voix de flûte en sol Puissent toucher tout le monde Faire partager mes joies Mais j'apprends que sur les ondes On n'a pas besoin de moi
Et je me sens dérisoire Juste à côté de l'histoire Décalée Comme un point dans une image Comme un petit personnage De Sempé
On se croit irremplaçable Mais on est finalement Qu'un infime grain de sable Entre les griffes du vent Il arrive aussi qu'on gagne Mais on perd au prochain coup On déplace des montagnes Qui ne sont que des cailloux
Et on se sent dérisoire Juste à côté de l'histoire Décalée Comme un point dans une image Comme un petit personnage De Sempé
Je continuerai ma route Chez moi, on n' s'arrête pas Et je laisserai sans doute Quelque chose derrière moi Alors le plus bel hommage Ça serait de me laisser Me promener dans l'image Je ne ferais que passer
Et je serais provisoire Une fourmi dans l'histoire Rassurée Un être humain dans la foule Dans la tendresse qui coule De Sempé
Comme un point dans une image Comme un petit personnage De Sempé