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L'Homme à tête de chou" de Gainsbourg revit entre danse et musique
Grenoble accueille jeudi l'un des événements de la saison de spectacles: la création de "L'Homme à tête de chou", chorégraphie de Jean-Claude Gallotta sur la musique de Serge Gainsbourg avec la voix enregistrée d'Alain Bashung, décédé en mars, a annoncé la production.
Créée jusqu'à samedi à la MC2, cette pièce pour 14 danseurs du Centre chorégraphique national (CCN) de Grenoble dirigé par Jean-Claude Gallotta sera à l'affiche de la grande salle du Théâtre du Rond-Point à Paris du 27 novembre au 19 décembre.
Le spectacle tournera en outre dans huit villes, en novembre à Brest (20 et 21), janvier à Chambéry (12 et 13), mars à Roubaix (11-13), mai à Blagnac près de Toulouse (4 et 5), Besançon (10 et 11), Alès (18 et 19), Combs-la-Ville en Seine-et-Marne (29 et 27) et enfin en juin (1er-3) à Clermont-Ferrand.
"L'Homme à tête de chou" est le second album-concept, c'est-à-dire narratif, de Gainsbourg, sorti en 1976, cinq ans après "Histoire de Melody Nelson". Avec une belle invention verbale et musicale, douze titres racontent l'histoire de Marilou, petite shampouineuse rendant fou de jalousie son amant aux grandes oreilles, qui la fera disparaître sous la mousse, à coups d'extincteur.
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lire la suite Le producteur Jean-Marc Ghanassia a eu l'idée de transformer l'album en oeuvre scénique. Jean-Claude Gallotta, figure de la danse contemporaine française aimant chorégraphier sur les genres musicaux les plus divers (de Bach à la musique khmer), a alors commencé à travailler avec Alain Bashung. Ce dernier avait co-écrit, en 1982, un album ("Play blessures") avec Gainsbourg, et partageait avec lui une vision exigeante de la chanson française.
Le chanteur a ensuite enregistré les chansons de l'album, soit une trentaine de minutes complétées de musiques additionnelles et réorchestrées par Denis Clavaizolle. De quoi constituer la bande-son d'un spectacle d'1h10, "façon music-hall sans les paillettes", selon les mots confiés par Jean-Claude Gallotta à son dramaturge Claude-Henri Buffard.