Revue de presse (Parenthèses)

Voici un petit récap de ce que j'ai récupéré ces jours-ci dans les quotidiens ou autres hebdo (comme le JDD)

LE FIGARO



LE JOURNAL DU DIMANCHE



METRO



LE PARISIEN

merci ROMAIN, je n'avais pas vu les articles du figaro et du journal du dimanche, et pour tous ceux qui ont raté ceux du parisien et de métro merci pour eux

franck a écrit:

merci ROMAIN, je n'avais pas vu les articles du figaro et du journal du dimanche, et pour tous ceux qui ont raté ceux du parisien et de métro merci pour eux

IL y avait aussi un papier dans LIBERATION aujourd'hui...Pour être complet ...
a lire sur :
http://www.liberation.fr/culture/musique/219738.FR.php

LE FIGARO MAGAZINE (Samedi 2 décembre 2006)



LE MONDE (mardi 5 décembre 2006)

Boff!les journalistes sont ce qui sont ,des conscencieux,ou des démolisseurs .
Si ,cette journaliste a un jour enervés Françoise,ça c'est sur qu'elle a du ce faire remettre poliment,mais fermement a sa place.
Et cette article,je pense que Françoise s'en balance!
comme moi d'ailleurs.
Merci de nous l'avoir fait connaitre;il m'as bien fait rire

Romain a écrit:

LE FIGARO MAGAZINE (Samedi 2 décembre 2006)

LE MONDE (mardi 5 décembre 2006)

En cliquant sur les 2 articles des magazines,non seulement on peut les lire,mais aussi on peut voir en gros plan les belles photos de Françoise!

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la mer,les étoiles et le vent
depuis que je te vois sourire
je ne les aime plus autant...

Un article paru dans "LE TEMPS" vendredi 8 décembre


Françoise Hardy et Michel Delpech, au nom des paires

CHANSON. Tous deux sortent un album de duos, à la demande de leur maison de disques. Elle avec Iglesias, Delon, Bashung. Lui avec Bénabar, Cabrel, Clarika, Jonasz...

Ludovic Perrin
Vendredi 8 décembre 2006

Françoise Hardy et Michel Delpech ont plein de points communs: les années 60 (premiers pas sur le label Vogue en 1962 et 1963), des familles de chanteurs, un goût pour l'écriture et des contraintes pour rester à la page. A la demande de leur maison de disques, tous deux viennent de céder au fameux album de duos.

Au début, Françoise Hardy était réticente. Elle avait déjà donné dans l'exercice, avec Blur, Iggy Pop, Malcolm McLaren, Etienne Daho ou Benjamin Biolay. Mais Alain Bashung souhaitait enregistrer avec elle «Que reste-t-il de nos amours?», la chanson de Trenet qui la plonge «au bord des larmes, si je me laisse aller»... Sa maison de disques lui a alors proposé toutes sortes de choses impossibles: chanter avec David Bowie et pas avec Benjamin Biolay. Elle a fait le contraire. «Pour Bowie, il faut être Mick Jagger, au moins», s'amuse-t-elle, pour minimiser son statut d'icône outre-Manche. En définitive, la sexagénaire ne semble pas si mécontente de cette commande, deux ans après le succès de l'album Tant de belles choses.

Michel Delpech, lui, a accepté l'exercice pour accompagner la réédition de ses albums originaux en coffret cinq CD. Il pensait chanter avec des femmes. L'idée a évolué vers treize de ses succès («Quand j'étais chanteur», «Le Loir-et-Cher», «L'Amour en wagon-lit», «Le Chasseur», «Wight is Wight», etc.) avec la jeune génération (Bénabar, Clarika, Barbara Carlotti) ou pas (Julien Clerc, Francis Cabrel, Hubert Mounier, Michel Jonasz). «Je l'ai très bien vécu. Nous avons fait, je crois, quelque chose de joyeux, dans un style que je pensais démodé. C'est un album de variété pour faire plaisir à soi et aux autres.»

Michel Delpech a traversé tout ce que peut connaître un artiste, la fortune et la banqueroute, la drogue, l'alcool et les filles sans lendemain, la dépression et les retours ratés (Le Roi de rien, son album avec Obispo et Murat en 1997), le divorce, puis un coup de foudre et la foi alors qu'il pensait s'exiler aux Etats-Unis. Il l'a raconté dans L'Homme qui avait bâti sa maison sur le sable et, à nouveau, dans une biographie, Michel Delpech, mise à nu. «Il y a un moment, on a beau faire, on n'est pas écouté», résume-t-il, avec un détachement et une humilité qui le singularisent.

Si Françoise Hardy a écrit pour Diane Tell, Jacno, Julien Clerc, Jane Birkin, Henri Salvador ou Calogero, Michel Delpech, lui, n'a pas mis ses talents d'auteur à contribution. L'insouciance ponctuée de gravité qui se dégage de ses textes l'a cantonné à une école pompidolienne du show-biz, paillettes et pattes d'eph, presque jusqu'à l'album Comme vous, en 2004.

Françoise Hardy a de grands éclats de rire. On n'imagine pas qu'elle soit aussi mélancolique dans ses chansons. Mais sa carrière à elle n'a pas connu de creux, à part huit années séparant l'album Décalages (1988) de Danger (1996). Quand elle n'est pas à ses chansons, elle se plonge dans l'astrologie. «Dès que je m'y suis intéressée, on est venu vers moi. C'est le schéma de ma vie. Je me retrouve dans des situations où je ne suis pas prête. Par exemple, j'ai enregistré mon premier disque alors que je n'avais jamais mis les pieds dans un studio. Pourtant, c'est celui qui s'est le plus vendu.»

Sur la fausse joie yé-yé de «Tous les garçons et les filles» (1962), Françoise Hardy a développé une trame où sa voix nuance comme un violoncelle. Elle a enregistré des albums (La Question, 1971, If You Listen, 1972, jusqu'à Clair obscur, 2000) à côté desquels Parenthèses paraîtra pâlichon. On y trouve des reprises («Cet enfant que je t'avais fait», de Brigitte Fontaine et Higelin, avec Rodolphe Burger), des chansons à elle («Soleil») et des inédits («La Rue du babouin», écrit à l'origine pour Catherine Lara, avec Maurane). On y croise la pianiste Hélène Grimaud («La Valse des regrets», sur le souvenir d'un 78 tours de Georges Guétary), Jacques Dutronc sur une de ses chansons méconnues («Amour toujours, tendresse, caresse»), Ben Christophers («My Beautiful Demon»), Julio Iglesias («Partir quand même», la bonne idée du disque) et trois Alain (Bashung, Delon, Souchon).

Alain Souchon qui jette un pont sur l'album de Michel Delpech. Réalisé par Jean-Philippe Verdin, alias Readymade FC, Michel Delpech & ne souffre pas d'un pareil éclectisme. Curieusement, il affiche une modernité sans éclat à partir de chansons qu'on pensait rebattues.

CD: Françoise Hardy «Parenthèses» (Virgin/EMI); Michel Delpech «Michel Delpech &» (Disques Office). Livre: «Michel Delpech, mise à nu», Pascal Louvrier (Editions du Rocher)




Quand Hardy chérit le Genevois Jean Bart
Olivier Horner
Dans Parenthèses, l'album de Françoise Hardy, on est surtout très heureux de croiser un vieil ami. En la personne du Genevois Jean Bart, auteur-compositeur et chanteur qui a (définitivement?) laissé tomber la chanson pour l'écriture et la mise en scène au théâtre, ainsi que la réalisation de films. La compagne de Dutronc reprend aux côtés d'Alain Delon «Modern Style», un bijou tourmenté de Jean Bart daté 1995. Extrait de Fin et Suite, l'un des six beaux disques que Bart a publié entre 1993 et 2001, la chanson évoque subtilement les blessures de l'amour (http://www.chez.com/jbart). Un texte que Gainsbourg n'aurait sans doute pas renié. «J'avais régulièrement envie de le reprendre sans savoir comment [...] J'ai tout de suite pensé à la proposer à Delon, d'abord parce que c'est un écorché vif plus sombre que solaire», explique Françoise Hardy dans le livret de Parenthèses. Dommage de n'avoir pas enrôlé plutôt le timbre voilé de Jean Bart, éternelle Mademoiselle Hardy. Dingue de cinéma - de la Nouvelle Vague en particulier dont des dialogues truffaient certaines de ses chansons -, il aurait sans doute mieux fait l'affaire que ce Delon qui nous a déjà fait le coup sur «Parole, parole» avec Dalida.



Les duos, une histoire de complicité ou de gros sous
Des opérettes d'antan aux CD d'aujourd'hui, la recette du tandem paie.
Olivier Horner
Henri Salvador en duos avec Caetano Veloso, Gilberto Gil et Eddy Mitchell; le même Eddy duettisant conjointement avec Johnny Hallyday et Little Richard; Benjamin Biolay qui roucoule avec Françoise Hardy et Elodie Frégé ou encore Laurent Voulzy chantant avec Alain Souchon et Lenou (la fille de Nana Mouskouri). Il existe même des tandems virtuels, comme celui tout neuf de la revenante Nicole Croisille avec le défunt Nougaro ou l'album post mortem entre Ray Charles et le Basie Orchestra!

Tous genres confondus, les connexions entre vedettes sont en vogue. La recette n'est pas neuve, mais l'effet de mode revient de façon cyclique, «Comme un boomerang» fredonneraient Daho et Dani. Elle fait encore des miracles commercialement parlant: pour mémoire, l'album Entre deux de Bruel en 2002 et sa kyrielle de duos (dont Cabrel, Aznavour, Goldman et Zazie) écoulés à plus de 2,5 millions de copies. Autre succès, à l'échelle du label indépendant Tôt ou Tard qui abrite certaines valeurs de la nouvelle scène française, le disque de duos ayant regroupé l'an dernier Vincent Delerm, Jeanne Cherhal, Thomas Fersen, Dick Annegarn, Les Têtes Raides ou Lhasa).

L'exercice sert souvent de cache-misère à une industrie du disque en état de décomposition avancée et permet aussi de garder les faveurs des radios et des médias volatils. Conférer un supplément d'âme, d'inédits grâce à une tonne de bons sentiments, ces enregistrements par paires captent toujours mieux et davantage le public. Aujourd'hui, les programmes TV comme Taratata ou, dans un autre genre, la Star Academy procèdent de la même quête d'inédits pour doper leur audience. A l'époque, les shows télé du couple Carpentier n'opéraient pas différemment en mettant en scène de celèbres duos. Des exemples sont restés fameux: Gainsbourg et Birkin/Bardot, Johnny et Sylvie, Ringo et Sheila, Bowie et Jagger outre-Atlantique. Des opérettes et des revues d'antan aux CD, DVD et concerts d'aujourd'hui, en passant par le cinéma, les années yé-yé en France ou les duettistes au long cours (Charles Trenet et Johnny Hesse, Gilles et Edith ou Stone et Charden en francophonie), la tendance a simplement eu ses pics et ses creux.

Sauf qu'à la complicité, à la spontanéité, à l'adoubement entre artistes se sont désormais fréquemment substitués de purs desseins commerciaux. Si bien que même quand Alain Chamfort convoque Dani ou Delerm et que Carla Bruni mêle son timbre à ceux de Julien Clerc, Louis Bertignac et Jean-Louis Murat, on ne peut s'empêcher de suspecter l'opération de charme marketing.

MATTHIEU a écrit:

Thierry ton article que tu as eu la délicatesse de retranscrire est vraiment très intéressant,je te remercie d'avoir passé du temps à le recopier pour nous.

De rien! juste un "copié-collé" en fait!

Encore un article paru dans L'HEBDO:

Quand Hardy rencontre Jean Bart

Disque Sur son dernier-né, Françoise Hardy reprend avec Alain Delon « Modern Style», une chanson du Genevois Jean Bart. Qui s’en trouve fort honoré, a-t-il confié à Isabelle Falconier.

« J’ai enregistré Modern Style en 1995. Elle est née dans une cave à Bruxelles, à partir d’une phrase tirée du film de Truffaut Les deux Anglaises et le continent : « la vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas. » Cette chanson fait partie de mon troisième album, Suite et fin, qui tournait autour du cinéaste. Je trouvais dans ses films une liberté de ton et d’univers qui n’existe plus en art aujourd’hui, un mélange entre cinéma, littérature et musique que le marketing a tué. C’est une chanson très difficile. On m’a demandé cinq fois de la reprendre, j’ai toujours refusé avant la demande de Françoise Hardy. Elle m’a envoyé un mail juste avant noël 2005. J’étais très surpris. Elle m’a dit avoir entendu Modern Style sur une compilation du magazine français Les Inrockuptibles en 1997, puis s’être mise à écouter mes disques avec beaucoup d’intérêt. J’ai répondu : Pourquoi pas ?
D’habitude, j’exige être directeur artistique. Cette fois non, j’ai fait confiance, je n’ai exigé aucun contrôle artistique. Mais elle a été très honnête et respectueuse en me tenant au courant de toutes les étapes. Je regrette un peu de n’avoir pas insisté : l’approche de Rodolphe Burger, qui a réalisé la reprise de Modern Style, est moins sombre que la mienne, trop légère, trop aérienne. Cette chanson a un côté obscur qu’on ne ressent plus sur cette version. Et le tempo pourrait être plus rapide. Mais c’est son disque, évidemment, donc sa vision de ma chanson. La bonne nouvelle, c’est que la chanson tient le coup, vit, même si c’est grâce à Delon et à Hardy et non grâce à l’adaptation musicale. Il parait même que, avec le duo de Hardy et de Ben Christophers, c’est la chanson préférée du public. »

Delon « Guillaume Depardieu était aussi pressenti pour ce duo. J’ai insisté pour que ce soit Delon, c’est un excellent choix. Il fait partie de l’histoire du cinéma, avec Visconti notamment, donc de mon univers aussi. Je l’adore dans des films aussi moins connus, comme le professeur de Valerio Zurlini. Ce n’est absolument pas un choix people. Hardy était morte de peur, elle est plutôt timide et simple, et Delon, c’est Delon. »
« Je l’aime bien. Je ne l’ai jamais rencontrée finalement, tout s’est fait à distance. J’aimerais bien. Elle chantera peut-être sur mon prochain disque. Je ne parle pas d’argent avec elle. On reste dans un rapport d’artiste. Je laisse mon agent s’occuper de mes droits d’auteur. C’est une artiste très cohérente. .Elle ne se trahit pas, elle fait ce qu’elle dit. Elle a une image positive, elle ne cabotine pas. Son univers est moins sombre que celui de Dutronc. Son disque aurait été pu être moins lisse, plus audacieux. Quand on a des pointures comme Bashung, on les tire plus loin. »

Parenthèses « C’est courageux de faire un album de reprise comme elle le fait avec Parenthèses, qui plus est des duos. On peut prendre les plus grands mais se ramasser quand même. Les reprises ont eu une vie avant, il faut leur redonner cette vie, avoir quelque chose de nouveau à dire sur des chansons déjà connues. Quelques duos me blaisent bien sur son album, j’ai eu un coup de cœur immédiat pour les chansons avec Ben Christophers, Dutronc ou la valse avec la pianiste Hélène Grimaud. Je suis moins convaincus par les duos avec Souchon ou Iglesias ».
« J’ai arrêté la chanson pendant sept ans, pour faire de la mise en scène, de Stephan Zweig à Cesare Pavese, convaincu que le théâtre est un art majeur, supérieur à la chanson. Je le pense plus ou moins toujours. La mise en scène, en tous les cas telle que je la pratique, en mêlant les références et les arts, est plus complexe. Je reste admiratif devant les dadaïstes et les surréalistes, qui ont poussé cela à l’extrême. Mais après le navire Night de Duras ce printemps, je reviens à la chanson. Je suis sur les maquettes d’un disque de vingt titres qui mêlera la littérature puisqu’il tournera autour d’un grand poète, de la chanson avec des duos, des musiciens de jazz capables de tout jouer, jusqu’à des ambiances à la Tom Waits. On y entendra sans doute Michael Lonsdale, des comédiens comme Emmanuelle Riva. J’espère Françoise Hardy. Ce sera un album très spécial. »

Source : L’Hebdo N°50, semaine du 14 décembre par Isabelle Falconier

thierry a écrit:

Quand Hardy rencontre Jean Bart

Disque Sur son dernier-né, Françoise Hardy reprend avec Alain Delon « Modern Style», une chanson du Genevois Jean Bart. Qui s’en trouve fort honoré, a-t-il confié à Isabelle Falconier.

Tout à fait passionnant cet article. Visiblement Jean Bart a un sens profond de l'analyse. Même si bien sûr l'article le concerne plus directement que Françoise Hardy, on sent qu'il a écouté attentivement Parenthèses et qu'il a mûri ses commentaires.

Savoir qu'il a refusé plusieurs fois que soit repris Modern Style pour finalement accepter sans conditions une reprise par Françoise montre bien qu'il sait à qui il peut ou ne peut pas accorder sa confiance.

Après cette confidence, je me dis vivement la sortie du prochain disque de Jean Bart. Comme il l'espère, s'inscrira peut-être en prime une apparition de Françoise...

Jérôme a écrit:

Après cette confidence, je me dis vivement la sortie du prochain disque de Jean Bart. Comme il l'espère, s'inscrira peut-être en prime une apparition de Françoise...

Je viens de lire l'article que Thierry a soigneusement copié pour nous!
Vraiment très intéressant,ce que dit Jean Bart, à propos de son texte "MODERN STYLE".Avoir permis à Françoise de le reprendre,est une grande marque de sympathie,d'admiration aussi,d'autant plus qu'il n'a jamais voulu le faire auparavant!
Encore une bonne occasion (peut-être???) d'entendre Françoise sur le prochain album de Jean Bart,si celle-ci accepte.Mais je pense qu'elle ne pourra pas le lui refuser,elle est trop classe!

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Encore un article très très gentil tiré du journal Générations, un journal spécialisé destiné aux personnes de 50+

Des duos tout en douceur

Françoise Hardy sort un nouvel album intitulé Parenthèses, où elle s’offre le luxe de duos insolites parfaitement orchestrés. Quel délice de l’entendre chanter avec son mari Jacques Dutronc ou avec Alain Souchon des ballades tendres et mélancoliques ! Coté surprise, citons le chanson qui s’appelle Modern Style où la belle sexagénaire dialogue avec Alain Delon. « Delon, un écorché vif plus sombre que solaire, un immense acteur, une légende vivante qui a fait rêver toutes les femmes de ma génération et pas seulement ! », dit-elle à propos de ce titre enregistré le jour de la Sainte-Françoise. « Et Delon, grand seigneur, est arrivé avec un gigantesque bouquet d’anémones blanches au studio d’enregistrement », se souvient-elle. Plus surprenant peut-être encore le duo langoureux avec Julio Iglesias. Françoise Hardy aime le timbre de voix suave du bel Espagnol et lui a demandé d’interpréter Partir quand même, un titre que l’on entend désormais beaucoup sur les radios. Avec l’adorable Henri Salvador, Françoise s’offre la légèreté d’une chanson d’amour désabusée. La magnifique pianiste classique Hélène Grimaud interprète La Valse des Regrets de Brahms sur laquelle la voix feutrée de Françoise Hardy fait merveille. Le choix minutieux des titres, des chansons anciennes comme Que reste-t-il de nos amours? de Trenet ou des compositions plus récentes comme celle de Benjamin Biolay créent une atmosphère particulière. Le travail du guitariste Thomas Dutronc, fils de Françoise et de Jacques Dutronc, y est pour beaucoup et donne une ambiance subtile à ce disque délicat et original. On a toujours envie de parler d’élégance à propos de Françoise Hardy et son album n’y échappe pas.

Générations, février 2007, p.8, Bernadette Pidoux

Magnifique article tout à fait justifié,à propos du nouvel album de duos de Françoise! Merci à toi, Thierry, de nous l'avoir fait partager...Quand la plupart des journalistes parlent d' élégance à propos de la chanteuse,ils ne s'y trompent pas!

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news: dans le magazine" ECOUTE" de mars qu´on peut trouver en Allemagne/ Autriche /Suisse, il y aura un article sur FH.article en francais . bien l`bon . Michel