Dépêche AFP
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g7VSp2wHV_F07A4N0YXYYnvv0kpg?docId=CNG.f8430190acdf781c5f90d76686fcc52c.6f1
"Attenberg", qui sort en salles en France le 21 septembre, met en scène une jeune fille shootée aux documentaires animaliers qui parvient avec peine à établir des relations avec les autres et notamment avec son père malade, qu'elle finit néanmoins par aider à mener à bien la seule chose qu'il ait jamais réussi, sa mort.
Le décor, une cité ouvrière grecque des années 70 quasi vide, est le symbole, selon la réalisatrice, de la perte de "l'utopie moderniste de nos parents", des rêves qui ne se sont jamais réalisés.
Baigné de chansons de Françoise Hardy, le film alternant humour et absurde expose une solitude moderne, une impossibilité d'aimer, de se donner. "Elle est de ma génération, elle n'essaie même pas de construire quelque chose, elle essaie juste d'aimer, c'est ce que nous cherchons tous en ce moment" dit la réalisatrice à l'AFP.