Hubert-Félix Thiéfaine

TOURNEE UNPLUGGED
Impatient, j'ai repris une place pour Thiefaine à la Salle Pleyel. Je n'y suis jamais allé alors c'est l'occasion. J'aurais pu le voir aussi aux Folies Bergeres la veille mais bon. L'Olympia du lendemain est complet par contre.



Mes concerts de HUBERT-FELIX THIEFAINE :
- 1998 à Paris Bercy
- 1999 à Paris - Olympia
- 1999 à Villepinte
- 2002 à Paris, Bataclan
- 2004 à Nanterre ( tournée en solitaire )
- 2006 à Paris Zenith ( LA GRANDE SOPHIE en 1ere partie )
- 2008 à Cognac avec PAUL PERSONNE, Festival Passion Blues
- 2011 à Paris Bercy
- 2012 à Gennevilliers
- 2013 à Meaux, Festival Musik'elles ( avec la Grande Sophie, Claire Kehm )
- 2015 à Paris, Palais des Sports ( ARMAND MELIES en 1ere partie )
- 2016 à Paris, Zénith ( JOSEPH D'ANVERS en 1ere partie )
- 2018 à Paris, Bercy ( Accordhotel Arena )
- 2019 à Verdun
- 2022 à Paris, Salle Pleyel
- 2022 à Pavillon sous Bois ( région parisienne )


2015 à Neuchâtel, comme si on y était ...  

Ha ha, il est venu chanter la sérénade sous mes fenêtres !

thierry a écrit:

Ha ha, il est venu chanter la sérénade sous mes fenêtres !

Et depuis tu es insomniaque.

Thiéfaine est sur France Inter en direct.

"Depuis quelques temps, j'aime bien faire travailler les autres. J'ai fait l'expérience en 2004-2005 avec "Scandale Mélancolique" et j'ai trouvé ça intéressant, plus intéressant que de travailler tout seul dans mon coin. J'ai composé quelques titres malgré tout mais quand j'écris un texte, je peux me dire par exemple "je vois bien Arman Melies en faire la musique". Je teste une nouvelle formule qui me plait beaucoup : le "coup de coeur pour une musique des autres" comme avec Joseph d'Anvers cette fois. Quand j'écris un texte, je m'en tiens aux alexandrins, aux décasyllabes qui me donnent un rythme. Mais là ça devient un peu anglo-saxon et ça me permet de dérailler plus et d'aller plus loin. J'aime les 2 formules, c'est une nouvelle façon de travailler avec la musique des autres."

"la GEOGRAPHIE DU VIDE : Vide, c'est "vide de sens" et géographie c'est aussi "ce que j'ai vécu dans ma vie", 50 ans de chansons. Je suis né dans un milieu catholique pratiquant et on était chargé de symboles, de mythes et c'était considéré comme l'histoire de l'humanité, donc on avait des bagages pour affronter la vie. "Et j'ai tout remis en cause à 15-16 ans, et je me suis retrouvé tout nu, avec plus aucune certitude, le sentiment d'avoir été roulé, qu'on nous avait menti. J'ai abandonné ce faux savoir mais j'ai rien trouvé à la place, juste un grand point d'interrogation."

"Dans la musique et dans les textes, la peinture apporte une couleur. Quand je dis Boticelli, le nom tout seul donne une couleur et chacun met sa propre couleur puisque qu'on ne voit pas les couleurs tous pareil. Je donne à mon public des images et chacun fait ses montages. "

"Je ne voulais pas vraiment participer au clip en mai-juin, je voulais rester très discret car on n'avait pas tout à fait fini l'album. Yann Oran a trouvé un subterfuge pour me mettre sans me mettre avec ce buste qu'il a fait exploser dans le clip, ce qui me plaisait beaucoup. Et qu'il a mis fissuré sur la pochette. Pour la pochette, je voulais pas de photos, je voulais que ce soit autre chose car on en avait mis sur les pochettes des albums précédents."

"J'ai cherché ma voie entre 15 et 20 ans. J'ai un peu touché à tout, j'ai fait de la peinture, j'ai fait du théatre, j'ai écrit des pièces de théatre, et des débuts de romans qui ont fini en chansons. J'ai même essayé la photo mais à un moment, la chanson était la face qui me plaisait le plus, quoique j'aimais la peinture mais j'aimais pas me salir les doigts donc ... C'était la chanson qui semblait le plus originale chez moi, surtout à cette époque qui était folle-dingue. Je me suis installé dans la chanson. Je suis un peu de la génération des gosses qui lisaient Boris Vian et il fallait faire un tas de choses. J'essayais d'être Boris Vian à 18 ans. Peu à peu je me suis fixé sur la chanson et j'ai oublié le reste. "

DANS LE LIVRET, PAROLES DE JOHNNY HALLYDAY CITES pour la 1ere chanson "Du Soleil dans ma Rue":
"J'écrivais et j'ai eu ce flash "dans la poussière, les bras en croix", je l'ai écrit et je me suis dit que je changerais plus tard. J'ai passé beaucoup de temps à vouloir mettre d'autres mots et rien n'allait "Dans la poussière les bras en croix". Je me suis souvenu que le disque "les bras en croix" 'était le 1er 45 tours qu'on m'avait offert à Noël quand j'étais gosse. Dans le même morceau, je cite Hubert Reeves. Je trouvais que Hubert Reeves et Johnny Hallyday était un oxymore comme un autre.
:






Concert dans 2 mois et demi

Et il rebranche les guitares en 2023 avec une tournées des grandes salles ... l'année de ses 75 ans :

Hubert Reeves et Johnny Hallyday, un oxymore ? ? ? genre "douce violence" ?
Autant hier soir à la télé j'ai souffert en essayant d écouter Patrick Modiano qui parle bien mais peine à être clair, autant HF Thiéfaine me semble clair mais n'a rien à dire alors il part dans des explications fumeuses, telles que "Dans la musique et dans les textes, la peinture apporte une couleur. Quand je dis Boticelli, le nom tout seul donne une couleur et chacun met sa propre couleur puisque qu'on ne voit pas les couleurs tous pareil. Je donne à mon public des images et chacun fait ses montages. "
Je t'admire Laurent de demeurer un inconditionnel du Monsieur.

CLAUDE a écrit:

thierry a écrit:

Ha ha, il est venu chanter la sérénade sous mes fenêtres !

Et depuis tu es insomniaque.

Et je consulte...

Unplugged... Reppluged... Ya pas France Gall qui nous l'avait fait en français ?

CLAUDE a écrit:

Hubert Reeves et Johnny Hallyday, un oxymore ? ? ? genre "douce violence" ?
Autant hier soir à la télé j'ai souffert en essayant d écouter Patrick Modiano qui parle bien mais peine à être clair, autant HF Thiéfaine me semble clair mais n'a rien à dire alors il part dans des explications fumeuses, telles que "Dans la musique et dans les textes, la peinture apporte une couleur. Quand je dis Boticelli, le nom tout seul donne une couleur et chacun met sa propre couleur puisque qu'on ne voit pas les couleurs tous pareil. Je donne à mon public des images et chacun fait ses montages. "
Je t'admire Laurent de demeurer un inconditionnel du Monsieur.

Ses interviews sont souvent très intéressantes, mais oui on peut relever une banalité ça ou là, comme chez n'importe qui. Mais globalement, quand on l'écoute, on sort forcément avec quelque chose de nouveau en tête.

ENTRETIEN :

https://diacritik.com/2021/10/08/hubert-felix-thiefaine-lentretien/

L’inespoir est selon moi une attitude à adopter face à ce vide ambiant que je mentionne dans mon dernier album. Je le définis comme un no man’s land entre l’espoir et le désespoir. C’est une zone de confort en quelque sorte, équidistante des désillusions que provoque souvent l’espoir déçu et de la détresse propre au désespoir. D’une certaine manière, cette définition le rapproche de l’ataraxie, ce concept propre à certains philosophes grecs et latins qui peut lui-même se rapprocher du bonheur si l’on prend comme vous dites certaines pincettes…


En tout cas, ça m'amuse de voir la réaction d'Eric Z commenter son 16e album de 2011, il y a tout juste 10 ans :


2011, c'était le début pour être adoubé et invité dans toutes les émissions de France TV, ce qui n'était jamais arrivé. Ca a conduit à 2 victoires de la musique en 2012, là aussi une premiere.

Le "pétroglyphe" de Zemmour est savoureux

Avec cette constante dénonciation/mise en évidence de malaise sociétal, je tends à l'associer à Michel Houellebec (dont je peine aussi à adhérer à sa pensée pas vraiment constructive). C'est certainement très bien écrit (HFT bien mieux que MH) mais qu'apporte(nt)-il(s)?

Le pessimisme règne pas mal un peu partout sur cet album. Un nouveau clip est sorti sur une chanson lumineuse musicalement, pas forcément dans le texte.  Un style "pop française" qui sonne bien. Mais certains vieux fans disent même que ce n'est plus lui et n'apprécient pas ce changement.  



Je suis très séduit par la chanson FOTHERINGHAY 1587 . C'est la 1ere fois je crois qu'il écrit une chanson sur une personnalité historique : la reine d'Ecosse MARIE STUART (  1542-1587 )



Elle a été couronnée à l'âge de ... 6 jours, et a même été Reine de France pendant 1 an et demi en 1559-1560. Emprisonnée en 1567, et après maintes péripéties, elle est exécutée au château de Fotheringhay en 1587.


En ma fin gît mon commencement
Mon chemin traverse le temps
L'amour aussi parfois peut servir de guide
J'envie ta survie

Le destin n'est qu'un arrangement
Un festin pour un couronnement
La haine aussi parfois peut lâcher la bride
J'envie ta survie

Et tournent tournent dans le vent
Les heures de renaissance
D'une reinе en instance
Et tournent tournеnt dans le vent
Les souvenirs d'enfance
Qui tournent ailleurs maintenant

Si lointain le soleil levant
Le jardin sous un ciel si blanc
L'amour aussi parfois peut être insipide
J'envie ta survie

Demain devient transparent
Et demain s'enivre de sang
La haine aussi souvent flirte avec le vide
J'envie ta survie

Et tournent tournent dans le vent
La musique et la danse
D'une reine adolescente
Et tournent tournent dans le vent
Les souvenirs d'enfance
Qui tournent ailleurs maintenant

En ma fin gît mon commencement
Mon chemin traverse le temps
L'horreur aussi parfois rend le cœur aride
J'envie ta survie

Et tournent tournent dans le vent
Le chant désespérant d'un hiver sans printemps
Et tournent tournent dans le vent
Les souvenirs d'enfance qui tournent ailleurs
Maintenant

Et tournent tournent dans le vent
Les souvenirs d'enfance qui tournent ailleurs maintenant

Oui, effectivement, il y a un vrai tournant pop avec des musiques plus mélodieuses qui contraste avec des textes peut-être plus négative. Un tournant qui visiblement est en cours depuis un moment (j'avais bien aimé la chanson "météore" en duo avec je ne sais plus qui, le "Redoutable" de Sanson,...). Donc je ferais partie de la tranche de population qui apprécie ce revirement populaire. Mais je n'ai simplement pas l'envie. Et oui, je peux bien comprendre la réaction des fans de la première heure, qui pour beaucoup vomissent ce genre de son, ne pas comprendre le choix.

Je ne suis pas sûr à la lecture du texte (je ne suis pas maso au point d'aller écouter la chanson sur spotify) que le fantôme de Marie Stuart (Marie la Sanglante au demeurant) ne vienne pas lui rendre visite chaque nuit.

Les 3 vies de Thiéfaine. Interview à la TV Suisse, qui l'interviewe plus rapidement que la TV française ( à part la petite émission Basique de France TV ).



Thiéfaine rompt sept ans de silence avec le mélancolique "Géographie du vide"

https://www.rts.ch/info/culture/musiques/12569172-thiefaine-rompt-sept-ans-de-silence-avec-le-melancolique-geographie-du-vide.html

D'ailleurs la RTS a une jolie archive de 1986, il avait 37-38 ans  


Interview 1986 pour ce disque là :




Lorelei Sebasto Cha

Finalement, la majorité des chansons du p'tit dernier ne m'avaient pas fait tilt au départ mais se sont révélées très addictives par la suite. Il restera 2-3 titres que je n'ai pas aimé au départ et que je n'aime toujours pas, du moins arrangés comme ça. Mais finalement, cet album me plait énormément alors que j'étais pas follement emballé au départ.

En tout cas, il m'a donné envie de découvrir cette ville.


REYKJAVIK



Et c’est une autre longue nuit qui commence
Exilé dans l’odeur du couloir de ce vieil hôtel
Où les esprits anciens scellés aux murs de leur absence
Veillent sur les aiguillages des courant d’air intemporels

Et me voilà jouant sous la pleine lune à Reykjavík
Dans une parade étrange d’allégorie sans voix
Les bars sont silencieux et les capteurs fantômes l’indiquеnt
Pas d’autre alternative pas d’autrе issue pas d’autre voie

Et je suis là je me demande en regardant les heures
Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs
Et je suis là je me demande en regardant les heures
Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs

Les enfants joyeux passent avec des Sundae caramel
Parmi ces rues vitrines où nos reflets cachent un mirage
Où des spectres obsolètes revisités par Beau Brummell
Défilent dans un paraître inutile morne et sans visage

Les hauts talons des femmes résonnent dans ma tête
Les hauts-parleurs distillent des invitations pour une fête
Mais perdu dans ces rues bercées de noires complaintes
Je me vois enfermé dans l’œil glacé d’un labyrinthe

Et je suis là je me demande en regardant les heures
Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs
Et je suis là je me demande en regardant les heures
Si je dois bien attendre ici ou repartir ailleurs

Et c’est une longue longue nuit qui commence
Toujours plongé plus bas dans le vertige de nos passions
Jusqu’à ce que l’élastique tendu au bout de la romance
Nous change en marionnette ou en petit soldat de plomb

"Jusqu’à ce que l’élastique tendu au bout de la romance" ... je veux bien une explication, à moins que ce ne soit subliminal comme "Annie aime les sucettes".
REYKJAVIK, ville froide, triste, monotone dont, s'il te plaît, ne m'envoie pas de carte postale quand tu y végéteras.

Après, on peut remplacer Reykjavik par Vladivostok, Braye Dunes ou Anchorage .... L'Islande est un beau pays, Reykjavik qu'une porte d'entrée

Sans doute Thierry.
Mais Vladivostok, située à la même latitude que Marseille (première chose que l'on vous dit quand vous arrivez) est une très belle ville, tout autant pour sa forteresse (Nicolas II, Alexandre III ?) que les constructions staliniennes postérieures.
Bien que Braye Dunes soit la ville française la plus au nord qui soit, je recommande une plage naturiste classée X située à proximité de la frontière belge et Zuycoote n'est pas loin pour un week-end.
Quant à Anchorage (que je ne connais pas), si j'en crois mes parents (et je les ai toujours crus) quand on y arrive, c'est s'imaginer devenu chercheur d'or.
Eh bien non, Thiéfaine a choisi une ville à son image : rasoir.

J'ai toujours été attiré par Vladivostok. Destination que j'ai toujours reléguée, mais indubitablement sur la to-do-list (couplé avec rando au Kamtchaka ?), tout comme Anchorage et Denali NP. Brayes-Dunes, Malo les bains,... J'adore ces plages du nord. L'année prochaine si Bill Gates le veut....

Malo les Bains :
"Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague et des vagues de dunes pour arrêter les vagues"
c'est quand même autre chose que "l’élastique tendu au bout de la romance".
Laurent, persévérer tu dois et comme Thierry tu y arriveras, crois en Maître Yoda.

Thiéfaine une fois avait déclaré que Jacques Brel lui faisait penser à une vieille peinture flamande. Un brin irrévérencieux, alors qu'il a beaucoup aimé Brel.  Faut parfois brûler ses idoles

3 vidéos sont sorties à quelques semaines d'écart, avec son fils.


EPISODE 1 : le retour de Hubert-Félix Thiéfaine


EPISODE 2 : la conception de "Géographie du Vide"


EPISODE 3 ; Univers des nouvelles chansons

Brel-Piaf, même combat: je préfère écouter 473 fois l'intégral de HFT ou Mireille Matthieu que de voir Brel articuler et gesticuler et entendre Piaf brailler... Voilà, voilà, ma pensée du jour.

Je te parie qu'à la 474 ème, tu écouteras et regarderas Brel religieusement. Pour Piaf ? Je ne sais pas, la 4744 ème peut être.

Pas sur que je tienne jusque là. Une arme de torture secrète pour faire avouer même James Bond?

Ah Mireille et Jacques ... En tout cas, j'attends avec impatience la salle Pleyel fin janvier. Je n'ai jamais été dans cette salle alors forcément. Par contre Thiéfaine m'inquiète, l'âge avance, bref on verra bien.

Unplugged 2021 fera forcément penser à sa tournée Solitaire 2004. J'en garde un souvenir fabuleux à Nanterre.  Dans les dernières tournées electriques de 2006 à 2019 ( 4 albums Live ) il y a eu de courts moments acoustiques aussi. Ca donne une idée de ce que je vais voir bientôt.

UN AUTOMNE A TANGER en 2018 à AccordHotel Arena/Bercy avec son fils Lucas

Lui sous la pluie
D'un automne à Tanger
Lui qui poursuit
Son puzzle déglingué
Lui dans sa nuit
D'un automne à Tanger
Lui qui détruit
Son ombre inachevée

Nous venions du soleil
Comme des goélands
Les yeux fardés de ciel
Et la queue dans le vent
Mais nous nous sommes perdus
Sous le joug des terriens
Dans ses rades et ses rues
Réservés au pingouins
(...)
Les vagues mourraient blessées
A la marée sans lune
En venant féconder
Le ventre des lagunes
Et nos corps écorchés
S'immolaient en riant
Sous les embruns glacés
D'une chambre océan
(...)
D'ivresse en arrogance
Je reste et je survis
Sans doute par élégance
Peut-être par courtoisie
Mais je devrais me cacher
Et parler à personne
Et ne plus fréquenter
Les miroirs autochtones


AFFAIRE RIMBAUD en 2015 à la maison de la Poésie

La jambe de Rimbaud
De retour à Marseille
Comme un affreux cargo
Chargé d'étrons vermeils
Dérive en immondices
A travers les égouts
La beauté fut assise
Un soir sur ce genou

Horreur Harrar Arthur
Et tu l'as injuriée
Horreur Harrar Arthur
Tu l'as trouvée amère
... la beauté ?

Une saison en enfer
Foudroie l'Abyssinie
Ô sorcière ô misère
Ô haine ô guerre, voici
Le temps des assassins
Que tu sponsorisas
En livrant tous ces flingues
Au royaume de Choa

Horreur Harrar Arthur
Ô Bentley ô châteaux
Horreur Harrar Arthur
Quelle âme, Arthur, est
... sans défaut ?

Les poètes aujourd'hui
Ont la farce plus tranquille
Quand ils chantent au profit
Des derniers Danakils
Juste une affaire d'honneur
Mouillée de quelques larmes
C'est quand même un des leurs
Qui fournissait les armes

Horreur Harrar Arthur
T'es vraiment d'outre-tombe
Horreur Harrar Arthur
Et pas de commission
Horreur Harrar Arthur
Et pas de cresson bleu
Horreur Harrar Arthur
Où la lumière pleut

Laurent78 a écrit:

Thiéfaine m'inquiète, l'âge avancé, bref on verra bien.

Dis donc, l'âge avancé, non mais, il a 73 ans, j'en ai 74 et je suis fort capable de venir te remettre les idées en place ...